Raphaël Henry Gédéon BEAZLEY ou un tranche de vie jacmélienne

Peter Frisch

Le 24 décembre 1898, au point du jour, un aviso de guerre de la République Dominicaine faisait son apparition dans la rade de Jacmel.[1]  Si certains s?inquiétaient peut-être de cette présence, la ville, cependant restait came.  Le navire ne venait, en effet, avec aucune intention belliqueuse.

Il transportait à son bord le président dominicain Ulysses Heureaux, qui venait à Jacmel porter sur les fonts  baptismaux Elinar MADSEN, le fils du tout nouveau consul dominicain, Carl Frederick MADSEN, et de Wilhelmina BEAZLEY.  Madame veuve Henry BEAZLEY, grand-mère maternelle de l?enfant, en était la marraine. [2]

Comme il  était de coutume que le compère, à l?occasion d?un baptême, offrît à la commère un cadeau, madame BEAZLEY reçut du président Heureaux un luxueux pendentif en or de 24 carats.  Ce bijou de style rococo, avec des motifs floraux et un petit papillon d?or fixé à l?ensemble par un ressort, avait l?allure d?un mors à cheval.  Des années plus tard, cet ornement fut malicieusement baptisé «babouquette» par  Paulette DESCHAMPS, épouse de Wilhelm FRISCH, un petit-fils de madame BEAZLEY, qui en avait hérité. [3]  À l?occasion de ce baptême, le chef d?État dominicain offrit aussi un beau bracelet à madame MADSEN et des pièces d?or à plusieurs membres de la famille.  En retour, madame Henry BEAZLEY donna en l?honneur d?Ulysses Heureaux et de son nouveau filleul une belle réception, à laquelle furent conviées toutes les autorités civiles, militaires et religieuses de Jacmel. [4]

Mais qui étaient donc monsieur et madame Henry BEAZLEY?  Qui était cette famille, qui, en cette fin d?année 1898, fut l?objet de tant de marques d?attention de la part du Président de la République Dominicaine?

Henry BEAZLEY est né le 21 décembre 1829 à Willemstad, capitale de la colonie hollandaise de Curaçao.  Il était le fils de William BEAZLEY, Anglais originaire de Liverpool, et de Marie Willemina CRAANE, dite Shon Mimie. [5]  Le père d?Henry était capitaine de navire dans la marine marchande anglaise.  Son commerce le conduisait souvent à Curaçao, où il avait fait la connaissance de Willemina. [6]  Cette dernière vit le jour dans la petite île des Antilles néerlandaises le 2 novembre 1808 et était la fille du marchand hollandais Nathanael CRAANE et de la dame Jacoba de WINDT. [7]  Le capitaine BEAZLEY épousa la jeune demoiselle en 1828, mais peu de temps après la naissance de son fils, il périt dans le naufrage de son navire au large de Cap Hatteras, en Caroline du Nord (États-Unis). [8]

En ce début du XIXe siècle, Curaçao traversait une période difficile.  Les autorités hollandaises avaient pratiquement laissé la petite île dans un état d?abandon.  Le commerce était quasiment détruit et les plantations se trouvaient en ruine.  Un grand nombre de Curaçaolais allaient chercher un mieux-être dans les îles voisines.  Ce fut pour cela que certains membres de la famille CRAANE émigrèrent vers Saint-Thomas et  Haïti.  Madame veuve BEAZLEY avait de la famille à Santo Domingo, dans l?île d?Haïti.  À l?époque, toute l?île se trouvait sous l?autorité du président Jean-Pierre Boyer, depuis que ce dernier avait annexé la partie de l?Est en 1822.[9] En 1830, Willemina décida de s?y rendre avec le petit Henry, plus rien ne la retenant à Curaçao.  S?étant installée à Santo Domingo, elle y épousa Jean Joseph Médard POMMAYRAC, dit Lamy, négociant né à Santo Domingo en 1815. [10] Henry BEAZLEY gagna du même coup un beau-père.  Par cette seconde union, Willemina donna à Henry trois s?urs et trois frères utérins :                         

-        Herminie POMMAYRAC, né en 1837

-        Alcibiade POMMAYRAC, le futur grand poète et barde jacmélien,

à Santo Domingo le 23 novembre 1843,

-        Aristide POMMAYRAC, jumeau du précédent et décédé à l?âge de

17 ans,

-        Emile POMMAYRAC, né à Jacmel, le 28 février 1847

-        Célie POMMAYRAC, née en 1850, qui épousera Alexandre Clan,

-        Emelie POMMAYRAC, née à Jacmel le 21 mars 1853, qui deviendra madame Adrien SCHIESS.

La famille menait bonne vie à Santo Domingo quand éclata, en 1843, la révolution qui devait renverser le président Jean-Pierre Boyer.  Profitant du désordre politique qui s?ensuivit, les habitants de l?Est se soulevèrent et proclamèrent le 27 février 1844 la scission de la partie hispanique de l?île à laquelle ils donnèrent le nom de République Dominicaine. [11] Les Dominicains avaient bien des raisons de plus vouloir faire partie d?Haïti.  Durant vingt-deux ans, les Haïtiens s?étaient comportés en conquérants et n?avaient fait que tirer profit de cette province, sans y apporter le moindre développement.  Cette crise politique devait bouleverser la vie de la famille POMMAYRAC, car l?indépendance de la République Dominicaine une fois assurée, les partisans d?Haïti n?avaient plus leur place dans ce pays.  En effet, quelques semaines après la proclamation de l?indépendance, le gouvernement dominicain ordonna par décret la mise sous séquestre de tous les biens des Haïtiens se trouvant en territoire dominicain.  La loi du 2 juillet 1845 intégra tous ces biens au domaine de l?État. [12]  Monsieur POMMAYRAC était à l?époque des événements, fonctionnaire dans l?Administration haïtienne, et ses biens furent frappés par le séquestre.  Se sentant indésirable, il  choisit de quitter Santo Domingo avec sa famille pour s?établir en territoire haïtien.  La ville haïtienne d?importance la plus proche était Jacmel, sur la côte sud.  Les POMMAYRAC s?y installèrent, résolument décidés à y refaire leur vie.  La famille prit logement dans le quartier du Bel-Air, sur la place du marché, dans une maison louée de madame Joséphine Verneret. [13]

Henry BEAZLEY était âgé de 14 ans quand il arriva à Jacmel.  En ce temps-là, c?était une ville fort prospère, dont l?économie était axée sur le commerce du café.  Cette denrée était cultivée dans toute la campagne environnante.  Durant ce deuxième quart du XIXe siècle, le café constituait 80 % des exportations d?Haïti, et 25% de tout le café exporté passait par le port de Jacmel. [14]

Jacmel était la porte ouverte vers la France, l?Angleterre, l?Allemagne et l?Italie, pays avec lesquels s?effectuait l?essentiel du commerce extérieur.  Tout le courrier venant d?Europe ou partant en destination de l?Europe passait par Jacmel, seul port haïtien que touchaient les paquebots à vapeur de la British Royal Mail.  Ce fut pour cette raison que débarqua à Jacmel, en mai 1853, Mgr.Spacapietra, délégué par le pape Pie IX pour évaluer les possibilités de négocier un concordat avec le gouvernement haïtien.  À cette occasion, les Jacméliens offrirent au représentant du Souverain Pontife un accueil des plus grandioses.

Hannibal Price raconte l?entrée triomphale, qu?il fit dans la ville en ces termes : « J?étais encore enfant, mais je n?oublierai jamais cette commotion qui vida littéralement toutes les maisons de la ville.  Hommes, femmes, vieillards, enfants, tous en habits de fête couraient se prosterner sur le passage du Monseigneur et s?efforçaient de baiser ses sandales ou le bas des ses habits sacerdotaux.  Du port à l?église, et de l?église au palais préparé pour le recevoir, l?Évêque marcha littéralement sur un tapis de fleurs. »  Cet événement, exceptionnel pour les habitants de la ville, resta longtemps gravé dans la mémoire d?Henry BEAZLEY et de ses jeunes frères et s?urs, qui en avaient été témoins. [15]

Henry BEAZLEY, ayant été initié dans l?art du commerce par son beau-père, devint un important négociant en import-export de Jacmel.  Il exportait du café et importait d?Europe toutes sortes de produits manufacturés dont la population avait besoin.  Henry BEAZLEY se faisait une place au soleil.  Il lui fallait à présent fonder une famille.  Le 13 juillet 1859, alors âgé de 29 ans, il épousa à Jacmel une demoiselle de 19 ans, du nom d?Apolline ERNEST.[16]  Cette dernière était également d?une famille d?émigrés de Santo Domingo.  Elle y était née le 9 février 1840, juste quatre ans avant les événements qui provoquèrent la scission de la partie de l?Est.[17]  Cela avait d?ailleurs divisé la famille ERNEST, certains de ces membres choisissant de rester en République Dominicaine, d?autres préférant aller vivre du côté haïtien.  Ce fut ainsi que les parents d?Apolline, Joseph ERNEST et Claire COPPENS, vinrent s?établir à Jacmel en 1844 à la même époque que les POMMAYRAC.  Les ERNEST, famille de couleur originaire de la Guadeloupe et de la Martinique, s?étaient installés à Santo Domingo vers 1825, à l?époque de Boyer.  Joseph ERNEST gagnait sa vie comme petit commerçant détaillant. [18]

À l?époque du mariage d?Henry BEAZLEY et d?Apolline ERNEST, la Constitution en vigueur stipulait que toute femme haïtienne qui épousait un étranger perdait automatiquement sa nationalité au profit de celle de son mari.   Henry BEAZLEY étant hollandais, Apolline devenait donc hollandaise selon les lois haïtiennes.  Cette situation était plutôt fâcheuse pour Henry BEAZLEY.  Il était bon que sa femme fût haïtienne, car cela lui donnerait de grands avantages auxquels il n?avait pas accès comme ressortissant étranger, tel le droit à la propriété.  Henry entreprit aussitôt des démarches afin que son épouse pût recouvrer sa nationalité d?origine.  Le 8 mars 1861, il obtint satisfaction, le président Fabre Geffrard ayant, par décret rendu la nationalité haïtienne à madame BEAZLEY.[19]  Henry pouvait, dès lors, donner libre cours à ses activités commerciales et posséder des biens immobiliers par le truchement de sa femme.

Du temps de GEFFRARD, Jacmel connut un véritable essor économique, qui la plaça au rang des premières cités de la République.  La ville était resplendissante en cette ère de prospérité.  Les Jacméliens étaient extrêmement fiers de leur personne et se considéraient au-dessus du reste du pays.[20]  Henry sut tirer tous les avantages de cette époque d?abondance.  Il avait, entre autres, une belle demeure à la Grand-Rue, dans le quartier des affaires.[21]  Alors qu?il travaillait au bien-être de son foyer, Apolline lui donnait des enfants : Julie, née le 6 septembre 1860 et qui mourut à l?âge de 2 ans; Aristide, venu au monde le 3 juin 1862, et Claire, née le 8 mai 1864.[22]

L?année 1867 vit le renversement du président Geffrard et l?accession du général Sylvain Salnave à la présidence de la République d?Haïti.  Salnave était un chef d?État populiste, et sa politique ne plût guère à l?élite haïtienne.  Les commerçants et propriétaires terriens en particuliers sentirent leurs intérêts gravement menacés.  Il s?ensuivit l?une des plus sanglantes guerres civiles qu?Haïti n?ait jamais connues.  Jacmel la prospère se rangea dans le camp des insurgés et, en 1868, se souleva contre la dictature de Salnave.  En réponse à cette révolte, le Président souleva contre Jacmel les agriculteurs de Marbial, La Vallée et la plaine de Lafond.  Des bandes de Piquets, paysans armés de piques et de machettes, sous les ordres d?Hollopherne Lafond, descendirent en avalanche jusqu?aux portes de la ville, assoiffées de carnage et de pillage.  La population de la cité fut terrifiée à l?idée des crimes qui pouvaient être perpétrés contre elle.  Salnave dépêcha des troupes pour établir le siège de la ville.  Alors qu?il perdait sur tous les fronts dans le reste du pays, il renforça son étau sur Jacmel.  Cette ville qui symbolisait la bourgeoisie prospère.  Salnave voulait la mettre à genoux. 

Les Jacméliens souffrirent terriblement de ce siège et plusieurs d?entre eux choisirent l?exil pour échapper aux tourments.[23] Henry BEAZLEY opta également pour cette solution et se mit à couvert avec sa famille à Kingston (Jamaïque), en attendant que passât l?orage.  Ce fut durant cet exil que naquit le 27 octobre 1869 sa fille Wilhelmina,[24] qui devait plus tard épouser le grand négociant danois Carl Frederick MADSEN. [25] Salnave vaincu par les opposants, à son régime, la paix rétablie, les BEAZLEY retournèrent à Jacmel en 1870.[26]  Avec le renouveau économique, Henry reprit ses activités commerciales.  C?était un homme infatigable et patient dans la quête du succès.  Dans un pays comme Haïti, continuellement bouleversé par des crises politiques et des convulsions révolutionnaires, les qualités d?Henry étaient nécessaires pour assurer sa survie.[27]  Ce fut durant ce nouvel intermède de paix que lui naquirent trois autres filles : Aline, née le 3 septembre 1871; Germaine, née le 13 juillet 1873, et Anna, qui vit le jour le 23 septembre 1876.[28]

Avec l?avènement de Lysius Salomon à la présidence en 1879, Haïti entrait à nouveau dans une ère de luttes fratricides.  À cette époque, les grands courants politiques se définissaient  autour des programmes du Parti Libéral et du Parti National.[29]  L?élite jacmélienne se réclamait du Parti Libéral, alors qu?avec Salomon, c?était le Parti National qui tenait les rênes du pouvoir.  Malgré toutes les campagnes de charme de Salomon vis-à-vis de Jacmel, les Jacméliens gardaient une grande méfiance à l?égard du Président.[30]  Henry BEAZLEY qui avait une forte sympathie pour les idées du Parti Libéral (le pouvoir aux plus capables), partageait l?attitude des Jacméliens.[31]

En 1882, il y eut à Jacmel une épidémie de petite vérole.  Le 8 mars, Aristide  BEAZLEY, le seul fils d?Henry, fut emporté par la maladie, à l?âge de 19 ans.  Henry en fut profondément abattu et ne s?en consola jamais.[32]  Sur le marbre de la tombe de son fils chéri, il fit graver les vers suivants :

                              Comme la fleur qui ne fit qu?une aurore

                              Comme l?oiseau qui se pose un instant

                              Il est parti, presque un enfant encore

                         Laissant en pleurs nous tous qui l?aimions tant.

Henry BEAZLEY dans son grand chagrin, alla jusqu?à rendre le gouvernement de Salomon responsable de la perte de son fils, à cause du manque de services à la population.[33]  Un an plus tard, le 27 mars 1883, Boyer BAZELAIS, chef du Parti Libéral en exil à la Jamaïque, débarqua avec ses partisans à Miragoâne et lança son appel à la révolte. Le 23 juillet 1883, Jacmel se souleva contre le gouvernement.  Henry BEAZLEY donna son plein appui au mouvement.  Salomon réagit avec célérité et ordonna le blocus du port ainsi que le siège de la ville.  Commença dès lors, pour les habitants de la cité un long calvaire.[34]  Henry, qui, cette fois ne pouvait fuir et se mettre à l?abri du conflit eut à subir avec sa famille toutes sortes de privations et de tourments.  Dans le cadre de ce siège, Mérisier Jeannis, adjoint au bureau de l?arrondissement de Jacmel et fidèle partisan de Salomon, attaqua la ville avec l?aide d?une bande de paysans d?une rare furie, semant le carnage dans le camp des insurgés.  Mérisier Jeannis ne réussit pas à se rendre maître de la cité, du fait de la résistance héroïque de ses défenseurs.  Toutefois, après le retrait des assaillants, le spectacle qui s?offrit fut des plus horribles à voir.  Ce ne fut partout que cadavres, amas d?entrailles, têtes éparpillées et poitrines défoncées.  Toute la société de Jacmel en fut pris d?horreur.  Nombreuses furent les familles qui avaient perdu un des leurs dans les combats.[35]  Les Jacméliens restèrent longtemps marqués par ce tragique épisode, d?autant plus qu?après la victoire de Salomon, ce dernier nomma Mérisier Jeannis commandant de l?arrondissement de Jacmel, en guise de remerciement pour ses loyaux services.

À la suite de ces événements, Henry BEAZLEY se rendit compte à quel point sa situation et ses affaires étaient fragiles dans un pays aussi instable.  Il lui fallait trouver une forme de sécurité pour sa famille et son commerce.  Il se trouva que depuis 1882, la République Dominicaine avait pour président Ulysses Heureaux.  Ce dernier était un cousin de madame Henry BEAZLEY.[36]  Usant de ce lien de parenté, Henry entreprit des démarches, par l?entremise de sa femme, pour obtenir le poste de consul résident de la République Dominicaine à Jacmel.  En 1889, il obtint satisfaction.[37]  Grâce à cette fonction diplomatique, Henry se sentit à l?abri des tumultes révolutionnaires.  Ce sentiment s?avéra très juste, car son poste de consul lui fit fort utile et protégea tant son commerce que sa famille, lors des nombreuses crises politiques qui secouèrent le pays durant les dernières années du XIXe siècle.

Un épisode de la vie de Jacmel en ce temps-là est caractéristique.  Rocher ALEXANDRE, recherché par le commandant Mérisier Jeannis, prit refuge auprès d?Henry BEAZLEY, lui demandant l?asile politique.  La demeure consulaire d?Henry BEAZLEY bénéficiait de l?immunité diplomatique et monsieur ALEXANDRE pouvait donc s?y sentir en sûreté.  Mais Mérisier Jeannis n?eut cure des conventions et, n?y allant pas par quatre chemins, investit avec ses soldats la demeure du consul de la République Dominicaine, s?empara du réfugié, le traîna dans la rue et le fusilla sur-le-champ, malgré les vives protestations d?Henry BEAZLEY.[38]  Suite à cette affaire, les gouvernements dominicain et hollandais réclamèrent à l?État haïtien des dommages et intérêts.  Henry BEAZLEY reçut du gouvernement 10,000 gourdes de dédommagement, une très importante somme pour l?époque.[39]

En cette fin du XIXe siècle, Jacmel jouissait d?une situation matérielle privilégiée.  Elle fut la première ville d?Haïti, à bénéficier de l?énergie électrique.  La nuit de Noël 1895, les Jacméliens purent pour la première fois vivre, l?expérience de l?éclairage électrique.  De splendides réverbères, comme seules les plus belles avenues de Paris en possédaient à l?époque, avaient été placés dans les principales rues de la ville.  Un nombre important de belles demeures en fer ouvragé, pareilles à celles de la Nouvelle-Orléans, ajoutaient aux attraits de Jacmel.  Le 9 décembre 1895,[40] venait se joindre aux charmants édifices le marché en fer, ?uvre du demi-frère d?Henry BEAZLEY, le poète et homme politique Alcibiade POMMAYRAC.  Au début de l?année 1896, la ville fut également dotée de son premier réseau téléphonique, avec plus de 300 abonnés.  À l?époque, Jacmel était toujours la seule ville d?Haïti desservie par un transatlantique, faisant la traversée en 14 jours.  Un grand nombre de voyageurs désirant se rendre en Europe devaient aller à Jacmel afin d?embarquer sur un des luxueux navires à vapeur de la British Royal Mail.  L?intense activité commerciale, qui passait par Jacmel avait rendu l?ancien local de la douane et le vieux «wharf» en bois insuffisants.  De nouvelles halles pour la douane et un wharf en fer avaient été livrés au trafic en 1895.  Edmond Lauture rapporte dans ses souvenirs que

«la ville était bâtie à ne laisser aucun emplacement vide,

les magasins nombreux étaient bondés de marchandises,

à permettre le choix le plus varié et le plus difficile.  Les rues

bruyantes le jour, la nuit, étaient remplies par une nombreuse

population affairée allant allègrement à ses affaires, à ses plaisirs.

Les fêtes du carnaval approchant, on s?y préparait comme chaque

année avec encore plus d?entrain?Les tailleurs taillaient, les charpentiers

charpentaient, tous ceux qui avaient un métier l?exploitaient avec profit,

l?ouvrage ne manquant pas.» [41]

Les Jacméliens étaient très orgueilleux de leur statut privilégié, fort envié des habitants des autres villes du pays.  Ils menaient une vie agréable, confortable et heureuse.  Edmond Lauture raconte encore que «des fêtes de toutes sortes, littéraires, théâtrales, musicales, des bals, un orchestre tzigane, une troupe d?opéra, des artistes français, les cirques les plus fameux se succédaient, égayant une population aisée, grisée?[42]  Henry BEAZLEY, de par son rang, jouissait de tous les privilèges offerts aux habitants de la cité.  Il était membre des clubs mondains, où il aimait se rendre afin de discuter affaires et politique, sans oublier les interminables parties de cartes et de billard.  Les mariages de ses filles Wilhelmina avec Carl Frederick MADSEN, le 14 décembre 1892,[43] et Claire avec Max WATTY, en avril 1894,[44] furent autant d?occasions pour Henry BEAZLEY d?offrir à toute la haute société jacmélienne de belles réjouissances.  Toutefois, il devait aussi pleurer la perte de Claire, décédée à New York d?une crise de calculs, moins de trois mois après son mariage.

En juillet et août, durant les vacances d?été, la famille se retirait dans la maison de campagne des Orangers.[45]  Les vacances se passaient en baignades dans les rivières et en excursions dans des lieux idylliques comme Bassin Bleu.  Les dimanches les amis venaient passer la journée ou c?était les BEAZLEY qui se rendaient en visite chez des amis.  Le repas se prenait au grand air, sous un arbre.  Sur la grande table reposant sur des tréteaux se côtoyaient bons vins et toute une variété de mets, aussi appétissants les uns que les autres.  Henry BEAZLEY pouvait contempler sa réussite professionnelle avec satisfaction.  Il était heureux de vivre ces bons moments dans l?une des plus agréables villes de la République.

Ce mode de vie, Henry BEAZLEY devait le perdre brutalement et de façon dramatique.  Le 9 septembre 1896, vers dix heures du matin, le feu éclata dans la maison de Tibulle MAXIMILIEN, sise au Bel-Air.  Alain Turnier raconte que le feu,

«sous l?action d?une forte brise marine, se propagea rapidement dans tout ce quartier à la fois commercial et résidentiel, où les maisons se pressaient les unes contre les autres.  Les flammes ne tardèrent pas à s?attaquer aux portes et aux fenêtres en bois de l?église paroissiale.  Elles s?engouffrèrent avec furie sous l?immense voûte, détruisant le mobilier, les autels, les tours qui lâchèrent leurs cloches sur les dalles dans un carillon infernal.  Après cette ?uvre impie, elles s?échappèrent dans une tempête d?étincelles qui, en peu de temps, répandirent l?incendie à travers toute la ville?  Tard dans l?après-midi, la ville était une torche gigantesque, mariant ses sinistres lueurs rouges à l?embrasement du couchant.  À travers les rues jonchées de débris rougeoyants, la galopade folle, ponctuée de ruades et de hennissements sauvages, des chevaux échappés des écuries en flammes, ajoutait au fléau une note d?apocalypse.  Vers les neuf heures du soir, l?incendie, las, enfin rassasié, cessa, ayant épargné plus ou moins «la rue du commerce» au bord de mer?  La ville n?était plus qu?un monceau de cendres.  Mille deux cents maisons détruites, selon un rapport de la Légation Américaine à Port-au-Prince. »[46]

Jacmel était frappée à mort! 46b  Une population en état de choc errait parmi les décombres. 

Chacun cherchait sur l?emplacement de sa maison quelque objet personnel, qui aurait miraculeusement survécu au sinistre.  Tout le monde, homme comme femme, se lamentait et pleurait devant l?ampleur du désastre.  Près de cent ans d?effort assidu, accompli par quatre générations de Jacméliens, anéantis en quelques heures.  Certains, ne pouvant faire face à cette douloureuse réalité, étaient pris de folie. Henry BEAZLEY et sa famille, témoins de cet incendie furent victimes du plus grand des désastres de l?histoire de la ville de Jacmel. Leur maison ayant été détruite par le fléau.[47]  Les  BEAZLEY, ayant perdu tous leurs effets, furent du nombre des cinq mille sinistrés.[48]  Les dames  BEAZLEY, à l?instar de nombreuses autres Jacméliennes de l?époque, tirèrent cependant un avantage personnel de cette calamité.  L?état civil de la ville ayant disparu dans l?incendie, elles en profitèrent pour se rajeunir de 5 à 8 ans quand il fallut se faire établir un nouvel acte de naissance ! [49]   Henry BEAZLEY et sa famille prirent refuge chez les MADSEN, dont la maison à la rue du Commerce comptait parmi les très rares à avoir survécu.  Comme le logement ne pouvait accommoder pendant un long temps tout ce monde, les BEAZLEY se retirèrent dans leur maison de campagne aux Orangers.[50]

Le gouvernement de Tirésias Simon Sam accorda aux Jacméliens un crédit de vingt mille gourdes et exonéra des droits d?importation les matériaux de construction, ce, afin de faciliter le relèvement de la cité.[51]  Mais cette aide était bien dérisoire face aux énormes pertes évaluées à dix millions de dollars.  Henry BEAZLEY, homme assez fortuné, assisté par son gendre Carl Frederick MADSEN, ne tarda pas à reconstruire sa maison, qui fut achevée dès l?été 1897. [52] Cette coquette demeure de style «gingerbread», sise à la Grand-Rue sur l?emplacement de son ancienne maison fut parmi les toutes premières à être bâties après l?incendie.[53]  Toutefois, Henry BEAZLEY ne put jouir bien longtemps de son nouveau logis.  Quelques mois après en avoir pris possession, il rendait l?âme, le 6 décembre 1897, quinze jours avant de fêter ses 68 ans.[54]  Pourtant la vie devait continuer.  Un an plus tard, c?était la belle fête de baptême d?Einar MADSEN que madame veuve BEAZLEY offrait en cette même demeure.  Elle devait survivre à son mari vingt-cinq ans.  Avec sa fille Anna, elle tint au rez-de-chaussée de sa maison un commerce.  Elle y vendait vaisselle, verrerie, argenterie et toute une variété d?articles ménagers de premier choix, qui faisaient le bonheur des Jacméliennes. [55]

RÉFÉRENCES

[1]. Avec Mérisier Jeannis, Alain Turnier, Imprimerie Le Natal, 1982, Port-au-Prince, Haïti.

[2] . Interview accordée à l?auteur par Wilhelm Frisch, petit-fils d?Henry Beazley, Laboule, juillet 1981 et janvier 1985.

[3] . Ibid..

[4] . Documents de famille, communication aimable du Dr Carl-Frédéric Madsen.

[5] . État civil de Santo Domingo 1831-1843, Archivo General, Santo Domingo, République Dominicaine.

[6] . Opus cit. no. 2.

[7] . Registres paroissiaux de l?église luthérienne et de l?église réformée de Hollande 1770-1808, Curaçao, Antilles Néerlandaises.

[8] . Opus cit. no. 2.

[9] . Histoire d?Haïti, J.C. Dorsainvil, Éditions Henri Deschamps, 1994, Port-au-Prince, Haïti.

[10] . Familias Dominicanas, Tome 6, Carlos Larrazabal Blanco, p.243.

[11] . Opus cit. no. 9.

[12] . La Parenté haïtienne de Trujillo, Dr Julio Genaro Campillo Perez, Revue de la Société Haïtienne d?histoire et de Géographie, No 205, octobre-décembre 2000, p.50.

[13] . État civil de Jacmel de 1847-1897, Archives Nationales, Port-au-Prince, Haïti.

[14] . Opus cit. no. 1.

[15] . Jacmel- Sa Contribution à l?histoire d?Haïti, Jean-Élie Gilles, Éditions des Antilles, 1994, Port-au-Prince, pp. 130, 602, 603.

[16] . Opus cit. no. 13.

[17] . Familias Dominicanas, Tome 3, Carlos Larrazabal Blanco, p.108.

[18] . Opus cit. no. 5.

[19] . Opus cit. no. 4.

[20] . Opus cit. no. 15.

[21] . Opus cit. no.2.

[22] . Opus cit. no.13.

[23] . Opus cit. no.9.

[24] . Registres paroissiaux de l?église catholique  Holy Trinity  de Kingston 1869, Archives de l?Archevêché de Kingston, Jamaïque.

[25]Opus cit. no.13.

[26] . Opus cit. no.4.

[27] . Opus cit. no. 2.

[28] . Ibid..

[29] . Opus cit. no. 9.

[30] . Opus cit. no. 1.

[31] . Opus cit. no. 2.

[32] . Ibid..

[33] . Ibid..

[34] . Opus cit. no. 9.

[35], Opus cit. no. 1.

[36] . Opus cit. no. 2.

[37] . Gaceta Oficial 1891-1894, Santo Domingo, communication aimable du Dr Julio Genaro Campillo Perez.

[38]. Opus cit. no. 2.

[39] . Opus cit. no. 4.

[40] . Opus cit. no. 1.

[41]. Opus cit. no. 15.

[42] . Ibid..

[43]. Opus cit. no. 13.

[44] . Opus cit. no. 4.

[45] . . Opus cit. no.2.

[46] . Opus cit. no.1.

46b .Peter Frisch précise que le corps de pompiers dirigé par Benjamin FRAENCKER (un Danois), époux une nièce de Henry BEAZLEY, fille de son demi frère Alcibiade POMMAYRAC, s?est battu de toutes ses forces.

[47] . Opus cit. no.15.

[48] . Opus cit. no.2.

[49] . Opus cit. no. 4.

[50] . Opus cit. no.2.

[51] . Opus cit. no.1.

[52] . Opus cit. no. 4.

[53] . Cette maison, qui existe encore de nos jours, en très bon état de conservation, fut vendue en 1963 par Wilhelm Frisch à monsieur Rigaud Cadet, dont la famille en est toujours propriétaire.

[54] . Opus cit. no. 13.

[55] . Opus cit. no.2.

Généalogie Joseph ERNEST

Joseph ERNEST (o Guadeloupe ca. 1797 + Jacmel, Haïti 1867/1887) commer-çant détaillant, fils légitime de Jacques Néron ERNEST et de Julie CHAVITEAU.

x Santo Domingo, République Dominicaine 22/10/1834 (civil) et 26/11/1834 (reli-gieux, cathédrale)

Claire COPPENS, dite Clara (o Saint-Pierre, Martinique ca. 1805 + Jacmel, Haïti 1867/1887) fille naturelle de Bernard COPPENS et de Robertine DIANT

                                                                                                      dont 7 enfants.

1. Jean François ERNEST (o Santo Domingo 19/06/1826 d. 26/10/1826 et  10/

    09/1829 b. cathédrale 20/11/1826 + Jacmel 1856/) commerçant.

    * Milia CARIES (o Jacmel 1833)                                                   dont 1 enfant.

1.1. Cyprien Adolphe ERNEST (o Jacmel 16/02/1856 d. 07/04/1856) tailleur.

        x Jacmel 26/08/1890 Marie Lorvanna Vixsamine NELSON (o Port-au-

        Prince 1853) marchande en détaille, fille naturelle de Vixsama NELSON

        et de Meyette POUJETTE.                                                    dont 1 enfant.

1.1.1.   Marie Antoinette Carmélia ERNEST (o Jacmel 12/05/1891 d. 20/

06/1891).

2. Elizabeth Abeline ERNEST (o Santo Domingo 27/09/1827 d. 14/03/1828 et

    10/09/1829 b. cathédrale 19/03/1828 + Santo Domingo 18/08/1844).

3. Julie ERNEST (o Santo Domingo 23/11/1829 d 15/02/1831 + Santo Domingo

     07/01/1906).

     x1) Santo Domingo 25/11/1848 José Ramón BONETTI GARO (o Santo Do-

     mingo 22/09/1824 b. cathédrale 08/10/1824 + Santo Domingo /1862) fils lé-

     gitime de Juan Nepomuceno BONETTI et de Maria de la Angustia GARO.

                                                                                                         dont 2 enfants.

     x2) Santo Domingo 04/01/1862 José Maria BONETTI GARO (o Santo Domin-

     go 14/02/1831 b. cathédrale 06/03/1831) fils légitime de Juan Nepomuceno

     BONETTI et de Maria de la Angustia GARO.                            dont 6 enfants.

     3.1.a. José Maria Ramón BONETTI (o Santo Domingo 17/01/1849 b. 24/02/

               1849).

               x Santo Domingo 21/04/1888 Clara Herminia NADAL (o Santo Domin-

               go     /   /1868) fille légitime de Ramón NADAL et  de Luisa POLANCO.

                                                                                                        dont 2 enfants.

               Il eut de son union naturelle avec Ne?                                    1 enfant.

     3.2.a. Clara BONETTI (o Santo Domingo 28/01/1851 b. 11/08/1851).

               x Santo Domingo 07/05/1879 Juan Nepomuceno Emiliano TEJEDA

               PENSON (o Santo Domingo 21/09/1841) fils légitime de Juan Nepomu-

               ceno TEJEDA et d?Ana Maria PENSON.                           dont postérité.

  3.3.b. Inès Amelia BONETTI (o Santo Domingo 21/10/1855 b. 09/01/1856).

                                                                                                           sans alliance.

     3.4.b. Enrique BONETTI (o Santo Domingo 06/08/1857 b. 24/11/1857 + Santo

               Domingo    /   /1902).

               *1) Mercedes ACOSTA                                                      dont postérité.

               x2) Santo Domingo 11/03/1900 Matilde POU (o Santo Domingo     /    /

                      ) fille légitime de Juan Jose POU et de Maria del Rosario Jovita

               RICART.                                                                            sans postérité.

  3.5.b. José Maria BONETTI, dit Chiro (o Santo Domingo 15/10/1859 b. 12/11/

               1859).

               x1) Santo Domingo 13/10/1892 Julia BLONDA (o Santo Domingo     /   /

                      ) fille légitime de Marcos BLONDA et de Mariana ESCOTE.

                                                                                                         dont 7 enfants.

               *2) Mercedes FIGUEROA (o Santo Domingo 19/02/1852 b. 20/03/1852)

               fille légitime de José Antonio FIGUEROA et de Luisa GARO.

                                                                                                         dont 5 enfants.

               *3) Juana Emilia MARTINEZ (o Santo Domingo 24/03/1852 b. 02/06/

               1852) fille naturelle de Cecilia MARTINEZ.                      dont 2 enfants.

               *4) Dolores BURGOS, fille de Maria BURGOS                dont 7 enfants.

     3.6.b. Julia Conception BONETTI (o Santo Domingo 08/12/1861 b. 29/03/

               1862).

               x Santo Domingo 02/08/1884 Federico ACOSTA BAEZ (o Santo Do-

               mingo     /    /1852) fils légitime de Juan Alejandro ACOSTA et d?Alta-

               gracia BAEZ.                                                                      dont postérité.

     3.7.b. Maria Luisa BONETTI (o Santo Domingo    /   /1867).

               x Santo Domingo 08/07/1905 Juan Ramon Fabio FIALLO (o Santo Do-

               mingo 03/02/1866 b. 05/06/1866) fils légitime de Juan Ramon FIALLO

               et d?Ana Maria CABRAL dite Anita.                                   dont postérité.

     3.8.b. Ana Graciela BONETTI (o Santo Domingo    /   /1872)      sans alliance.

              

4. Charles ERNEST (o Santo Domingo 08/01/1833 d. 26/08/1833 b. cathédrale

    27/08/1833 + Santo Domingo 30/08/1840).

5. Henri Philippe ERNEST, dit Fréjuste (o Santo Domingo 22/05/1835 d. 25/05/

    1835 b. cathédrale 12/06/1835 + Jacmel      /    /        ).

    * Loetitia DELANGE (+ Jacmel 1919/)                                          dont 1 enfant.

    5.1. François Vespasien ERNEST (o Jacmel     /06/1855 + Jacmel 1919/)

           x Jacmel 20/08/1919 Marie Catherine Dilara LADOUCEUR (o La Monta-

           gne, commune de Jacmel    /06/1873) fille naturelle de Beaubrun LADOU-

           CEUR et de Carida ANTOINE.                                            dont 7 enfants.

            5.1.1. Ossara ERNEST (o La Montagne, Jacmel      /   /1896 d. 30/05/

                      1896).

            5.1.2. Jean Ludovic Pierre Antoine Ramnès ERNEST (o La Montagne,

                      Jacmel 21/04/1898 d. 22/05/1899).

            5.1.3. Bajeux ERNEST (o La Montagne, Jacmel 30/08/1900 d. 04/04/

                      1903).

            5.1.4. Gaspard ERNEST (o La Montagne, Jacmel 28/02/1908 d. 26/12/

                      1908).

            5.1.5. Erèse ERNEST (o La Montagne, Jacmel 27/12/1912 d. 20/08/

                      1919).

  5.1.6. Apoline ERNEST (o La Montagne, Jacmel  12/05/1915 d. 26/11/

                      1915).

            5.1.7. Balthazar ERNEST (o La Montagne, Jacmel 21/08/1918 d. 20/08/

                      1919).

6. Anne Louise Ernestine ERNEST (o Santo Domingo 07/01/1838 d. 01/02/1838

    b. cathédrale 03/03/1838 + Jacmel, Haïti 02/08/1916).                sans alliance.

7. Apolline ERNEST (o Santo Domingo 09/02/1840 d. 09/03/1840 b. cathédrale

    23/12/1840 + Jacmel, Haïti 25/06/1923) commerçante.

    x Jacmel  13/07/1859 Raphaël Henry Gedeon BEAZLEY (o Willemstad,

    Curaçao, Antilles Néerlandaises 21/12/1829 d. Santo Domingo 31/07/1831 +

    Jacmel 06/12/1897) négociant, fils légitime de William BEASLEY et de Marie

    Willemina CRAANE.                                                                   dont 7 enfants.

     7.1. Marie Louise Joséphine Julie BEAZLEY (o Jacmel 06/09/1860 d. 18/12/

            1860 + Jacmel 02/01/1863).

     7.2. Raphaël Henry Aristide BEAZLEY (o Jacmel 03/06/1862 d. 08/10/1862

            + Jacmel 08/03/1882).                                                          sans alliance.

     7.3. Marie Louise Joséphine Claire BEAZLEY (o Jacmel 08/05/1864 d. 15/06/

            1864 + New York, USA 06/07/1894).

            x Jacmel      /04/1894 Max WATTY (o Allemagne     /02/1861) commer-

            çant.                                                                                     sans postérité.

7.4. Marie Robertine Wilhelmina BEAZLEY, dite Mina (o Kingston, Jamaïque

            27/10/1869 b. Kingston (église catholique) 09/12/1869 d. Jacmel 10/08/

            1870 + Port-au-Prince, Haïti 24/05/1959).

            x Jacmel 14/12/1892 Carl Frederick MADSEN (o Noestved, Danemark

            05/04/1871 b. 29/05/1871 + Hambourg, Allemagne 29/04/1933) négo-

            ciant, fils légitime de Jorgen Andreas Frederick MADSEN et de Marie

            Elisabeth Rosette FRAENCKEL.                                        dont 9 enfants.

            7.4.1. Paul Erick MADSEN (o Jacmel 21/11/1893 + Port-au-Prince 21/12/

                      1956) commerçant.

                      x Port-au-Prince 11/07/1925 Hilda Gladys STARK (o Port-au-Prin-

                      ce 26/06/1903 + Copenhague, Danemark 16/08/1951) fille légitime

                      de Robert STARK et de Wilhelmine AHRENDS.       dont 2 enfants.

            7.4.2. Karl Eric MADSEN (o Jacmel 29/12/1894 + Port-au-Prince 06/11/

                      1976) commerçant.

                      x Port-au-Prince 29/04/1924 Marie Anne Olga GENTIL (o Port-au-

                      Prince 28/05/1904 + Port-au-Prince 19/01/1987) fille légitime de

                      Louis Alexis Charles GENTIL et de Marcelle Marie Joseph Louisa

                      FRANGEUL.                                                              dont 4 enfants.

            7.4.3. Léon Otto Harald MADSEN (o Jacmel 13/11/1896 d. 02/12/1896 +

                      Paris, France      /    /        ).

                      x Paris      /    /         Odette GIROND (o France )        dont 1 enfant.

7.4.4. Einar Ulises MADSEN (o Jacmel 02/08/1898 d. 14/12/1898 b. 24/

                      12/1898 + Copenhague, Danemark      /    /1979).

                      x Copenhague, Danemark     /    /1927 Esther N? (o Danemark)

                                                                                                          dont 1 enfant.

            7.4.5. Rolf Ivar Waldemar MADSEN (o Jacmel 28/05/1900 d. 28/07/1900

                      + Port-au-Prince 30/05/1963).

                      x Paris, France     /    /        Anna Ursule Célina Marie GENTIL (o

                      Port-au-Prince 21/10/1899 + Port-au-Prince 08/02/1985) fille légi-

                      time de Louis Alexis Charles GENTIL et de Marcelle Marie Joseph

                      Louisa FRANGEUL.                                                  sans postérité.

            7.4.6. Joseph Wilhelm Otto MADSEN (o Jacmel 25/05/1905 d. 19/07/

                      1905 + Port-au-Prince 27/11/1977).

                      x Port-au-Prince 17/12/1932 Jeanne Marie Thérèse HIRSCH, dite

                      Taïtaï (o Port-au-Prince 12/12/1912 + Carey, Caroline du Nord,

                      USA       /    /1994) fille légitime de Willilcard Georges Walter

                      HIRSCH et de Marie Jeanne Thérèse BARTHE.      dont 2 enfants.

  7.4.7. Dania MADSEN, dite Danny (o Jacmel 19/07/1906 + Buenos Aires,

                      Argentine 17/12/1946).                                                sans alliance.

            7.4.8. Carl Frédérick MADSEN, dit Fred (o Jacmel 02/11/1909 d. 04/01/

                      1910 + Port-au-Prince 24/04/1988).

                      x Port-au-Prince 11/06/1937 Germaine LEMKE, dite Soeurette (o

                      Port-au-Prince 25/05/1914 + Port-au-Prince 17/10/2000) fille légiti-

                      me d?Ernst LEMKE et de Laure BARTHE.               dont 3 enfants.

            7.4.9. Wilhelmina Elisabeth Gerda MADSEN (o Curaçao, Antilles Néer-

                      landaises 27/07/1911 + Port-au-Prince 15/12/2000).

                      x Port-au-Prince 27/05/1933 Hendrick Wilhelm Carel VERWAAY (o

                      Harmstede, Pays-Bas 03/06/1901 + Port-au-Prince 01/01/1990) fils

                      légitime de Gradus Nicolas Joseph VERWAAY et de Gerreitje de

                      JONG.                                                                        dont 2 enfants.

     7.5. Marguerite Aline BEAZLEY (o Jacmel 03/09/1871 d. 21/06/1921 + Ham-

            bourg, Allemagne     /   /1922).                                            sans alliance.

     7.6. Marie Anna Henriette Germaine BEAZLEY (o Jacmel 13/07/1873 + La-

            boule, commune de Pétion-ville 30/05/1966).

            x Jacmel 09/01/1913 Carl Rudolf Adolf FRISCH (o Lübeck, Allemagne

            09/03/1885 + Lübeck, Allemagne 03/04/1945) comptable, négociant, fils

            légitime de Carl Adolph Theodore Ludwig FRISCH et de Henriette

            Auguste Juliane ROSE.                                                        dont 1 enfant.

   7.6.1. Wilhelm Frank Joseph FRISCH (o Jacmel 29/03/1915 d. 06/04/

                      1915 + Laboule, commune de Pétion-ville 11/05/1989) comptable,

                      gestionnaire, commerçant.

                      x Port-au-Prince 08/01/1949 Clémence Marie Thérèse Paulette

                      DESCHAMPS (o Cap-Haïtien 26/06/1926 d. consulat de France

                      07/07/1926 + Laboule, commune de Pétion-ville 03/05/1977) fille

                      légitime de Henri Edouard DESCHAMPS et de Jeanne Marie

                      Lucienne BOUTIN.                                                  dont 6 enfants.

     7.7. Mathilde Anna BEAZLEY (o Jacmel 23/09/1876 d. 21/06/1921 + Port-

            au-Prince, Haïti 23/06/1967) commerçante.                        sans alliance.

                                                                                   Réalisé par Peter J. Frisch.

Généalogie CRAANE

1. Jacob CRANE (o Oostkapelle, Pays-Bas 14.02.1734 + Curaçao, Antilles néer-

    landaises 1783/) fils légitime de Jacob CRANE et de Matie MALLANDT.

    x Curaçao 15.02.1765 Anna ELLIS (o Curaçao /1745 + Curaçao 1783/) fille de

    Jan ELLIS et d?Elisabeth LINDESAY.                                          dont 7 enfants.

    1.1. Jacob CRANE (o Curaçao ca. 1768)

    1.2. Anna Maria CRANE (o Curaçao    .07.1769 b. 22.08.1769).

    1.3. Nathanael Ellis CRANE (o Curaçao    .11.1770 b. 09.12.1770) qui suit.

    1.4. Martha CRANE (o Curaçao    .09.1774 b. 12.10.1774).

    1.5. Johan Hendrick CRANE (o Curaçao     .11.1776 b. 01.12.1776).

    1.6. Jannetje Elisabeth CRANE (o Curaçao     .11.1778 b. 16.12.1778).

    1.7. Jan Hendrik CRANE (o Curaçao 21.12.1783 b. 28.12.1783).

1.2. Nathanael Ellis CRANE (o Curaçao    .11.1770 b. 09.12.1770 + Jacmel,

       Haïti 13.10.1848) négociant.

       x Curaçao 11.10.1793 Jacoba Hedewe de WINDT (o Curaçao 1771/1772 +

       Curaçao 24.10.1826) fille légitime de Jacob Hendrick de WINDT et d?Anna

       Maria de PALM.                                                                       dont 9 enfants.

        1.2.1. Jacob Hendrik CRAAN (o Curaçao    .08.1794 b. 09.09.1794) mort

                  jeune.

        1.2.2. Jacob Hendrik CRANE (o Curaçao 30.07.1796 b. 08.08.1796).

        1.2.3. Jan Hendrik CRAAN (o Curaçao 21.01.1798 b. 08.02.1798).

        1.2.4. Nathanael Ellis CRAAN (o Curaçao    .05.1800 b. 30.05.1800)

                  x Caroline BRINETI                                                       dont 2 enfants.

                  1.2.4.1. Marie Adélaïde CRAAN, dite Adèle (o Saint-Thomas, Iles

                               Vierges 22.07.1832).

                  1.2.4.2. Léopold CRAAN (o Saint-Thomas, Iles Vierges 26.01.1838 b.

                               26.08.1838).

        1.2.5. Anna Elizabeth CRAANE (o Curaçao     .08.1803 b. 31.08.1803).

        1.2.6. Jacob CRAAN (o Curaçao     .03.1806 b. 10.04.1806).

        1.2.7. Marie Willemina CRAANE (o Curaçao 02.11.1808 b. 06.12.1808) qui

                  suit.

        1.2.8. Anna Petronella CRANE (o Curaçao    .11.1813 b. 02.12.1813).

        1.2.9. Alexander Marten CRAANE (o Curaçao 25.10.1816 b. 08.01.1817).

1.2.7. Marie Willemina CRAANE (o Curaçao 02.11.1808 b. 06.12.1808 + Jacmel,

          Haïti 1866/1876).

          x 1) Curaçao 1828/1829 William BEASLEY (o Liverpool, Angleterre 14.03.

          1800 b. église St. Nicholas 13.04.1800 + en mer, Cap Hateras, Caroline du

          Nord, USA ca. 1832) capitaine de navire, fils légitime de William BEASLEY

          et de Sarah RUTHERFORD.                                                   dont 1 enfant.

          x2) Santo Domingo,République Dominicaine ca.1836 Jean Joseph Médard

          POMMAYRAC, dit Lamy, dit Pommayrac jeune (o Santo Domingo 01.03.

          1815 b. 18.09.1815 + Jacmel, Haïti 1894/1896) commerçant, fils légitime

          de Jacques François POMMAYRAC et de Louise Scolastique GIROUD

          PETITON.                                                                             dont 6 enfants.

          1.2.7.1.a. Raphael Henry Gedeon BEAZLEY (o Willemstad, Curaçao 21.12

                          1829 d. Santo Domingo 31.07.1831 + Jacmel 06.12.1897) négo-

                          ciant, consul de la République Dominicaine à Jacmel.

                          x Jacmel 13.07.1859 Apolline ERNEST (o Santo Domingo 09.02

                          1840 d. 09.03.1840 + Jacmel 25.06.1923)fille légitime de Joseph

                          ERNEST et de Claire Clara COPPENS.                dont 7 enfants.

1.2.7.2.b. Herminie POMMAYRAC (o Santo Domingo 1837 + Jacmel 04.07

                          1927) rentière.                                                          sans alliance.

          1.2.7.3.b. Jacques François POMMAYRAC, dit Aristide (o Santo Domingo

                          23.11.1843 d. 07.03.1844 b. cathédrale 07.03.1844 + Jacmel 01.

                          07.1861).

          1.2.7.4.b. Joseph Clément POMMAYRAC, dit Alcibiade (o Santo Domingo

                          23.11.1843 d. 07.03.1844 b. cathédrale 07.03.1844 + Port-au-

                          Prince 03.12.1908) homme de lettre, poète, instituteur, entrepre-

                          neur, homme politique.

                          *1) Amélia SYLVAIN                                                dont 1 enfant.

                          *2) Suzanne BIROULET                                          dont 1 enfant.

                          *3) Marie Rose Vertulie SANNON (o Cap-Rouge, Jacmel 1866)

                                                                                                           dont 1 enfant.

          1.2.7.5.b. Emile POMMAYRAC (o Jacmel 28.02.1847) mort jeune.

          1.2.7.6.b. Marie Célie POMMAYRAC (o Jacmel    .   .1850 + France 1904/)

                          x Jacmel 03.10.1876 Alexandre CLAN (o Pultawa, Ukraine,

                          Russie 1845) docteur en médecine, chirurgien militaire, fils de

                          Zacarie CLAN et de Verra ARANKOFF.                dont 2 enfants.

          1.2.7.7.b. Marie Mathilde Jeanne Emilie POMMAYRAC (o Jacmel 21.03.

                          1853 d. 05.07.1853 + France 1904/).

                          x Jacmel 1873 Adrien SCHIESS (o Herisau, canton d?Appen-

                          zell, Suisse     .    .       + France 1904/)                 dont 4 enfants.

                         *   *   *

                                                                                     Réalisé par Peter Frisch.

Généalogie POMMAYRAC

1. Jacques François (Santiago Francisco) POMMAYRAC (o Givet, Ardennes,

    France     .    .        ) docteur en médecine, professeur en médecine, fils de

    François POMMAYRAC et de Marie Agnès VIERSET.

    x Mayaguëz, Porto-Rico 31.08.1807

    Louise Scholastique (Luisa Escolastica) GIROUD PETITON (o Fort-Dauphin,

    Saint-Domingue     .    .         + Santo Domingo, République Dominicaine 08.

    06.1858) fille de Médard GIROUD et de Magdelaine PETITON.

                                                                                        dont au moins 3 enfants.

1.1.         Pierre Paul Emmanuel POMMAYRAC (o Mayaguëz, Porto-Rico 25.04. 

               1807 + Paris, France 10.07.1880) artiste peintre, portraitiste, miniaturis-

               te, auteur de portraits de la reine Isabelle d?Espagne, l?empereur de     

               France Napoléon III, l?impératrice Eugénie, la princesse Mathilde et le

               prince imperial.                                                                    sans alliance.

1.2.         Marie Agnès (Maria Ynès) POMMAYRAC, dite Mimi (o Saint-Thomas, Iles Vierges 06.11.1812 b. église catholique 30.11.1812)

x Santo Domingo, République Dominicaine 01.07.1837 Valentin

Ramón DELGADO (o Santo Domingo     .    .        ) fils légitime de

Angel Rosendo DELGADO et de Maria Josefa SANCHEZ.

1.3.         Médard Joseph (Medardo José) POMMAYRAC, dit Jean (Juan), dit

Lamy, dit Pommayrac jeune (o Santo Domingo 01.03.1815 b. 18.09.

1815 + Jacmel, Haïti  1894/1896) négociant.

x Santo Domingo     .    .1836 Marie Willemina CRAANE (o Curaçao,

Antilles Néerlandaises 02.11.1808 b. église luthérienne 06.12.1808

+ Jacmel, Haïti 1866/1876) veuve William BEASLEY, fille légitime de Nathanael Ellis CRAANE et de Jacoba Hedewe de WINDT.      

                                                                                       dont 6 enfants.

1.3.1. Herminie POMMAYRAC (o Santo Domingo      .    .1837 + Jac

          mel, Haïti 04.07.1927)                                           sans alliance.

1.3.2. Jacques François (Francisco) POMMAYRAC, dit Aristide (o

          Santo Domingo 23.11.1843 d. 07.03.1844 b. cathédrale 07.03.

          1844 + Jacmel 01.07.1861).

1.3.3. Joseph Clément (Clemente) POMMAYRAC, dit Alcibiade (o

          Santo Domingo 23.11.1843 d. 07.03.1844 b. cathédrale 07.03.

          1844 + Port-au-Prince, Haïti 03.12.1908)                  qui suit en 1.

1.3.4. Emile POMMAYRAC (o Jacmel 28.02.1847 d.     .    .1847)

1.3.5. Marie Célie POMMAYRAC (o Jacmel    .    .1850 + France 1904/)

                                                                                             qui suit en 2.

1.3.6. Marie Mathilde Jeanne Emilie POMMAYRAC (o Jacmel 21.03.

          1853 d. 05.07.1853 + France 1904/)                         qui suit en 3.

                      

                                     *  *  *

                                          

                                              1

1.3.3. Joseph Clément (Clemente) POMMAYRAC, dit Alcibiade (o Santo Domin-

          go 23.11.1843 d. 07.03.1844 b. 07.03.1844 + Port-au-Prince, Haïti 03.12.

          1908) instituteur, poète, entrepreneur des travaux publics,homme politique

          *1) Amélie SYLVAIN                                                              dont 1 enfant.

          *2) Suzanne BIROULET                                                        dont 1 enfant.

          *3) Marie Rose Vertulie SANNON (o Cap Rouge, Jacmel 1866)

                                                                                                          dont 1 enfant.

   1.3.3.1.a. Marie Louise Alice Euchariste POMMAYRAC (o Jacmel     .    .

           1863 + Port-au-Prince 28.01.1948).

           x Jacmel ca. 1883 Michel Oreste LAFONTANT, dit Michel

           ORESTE (o Jacmel  08.04.1859 d. 05.11.1859 + New York,

           USA 28.10.1918) avocat, sénateur, président de la République,

           fils naturel de Job LAFONTANT et de Ne?        sans postérité.

          1.3.3.2.b. Marie Suzanne Céline POMMAYRAC (o Jacmel    .09.1867 +

                          Port-au-Prince 09.05.1925)

           x1)Jacmel 03.11.1886 Joseph Benjamin FRAENCKEL (o Noest-

           ved, Danemark     .    .1863 + Port-au-Prince 28.11.1927) négo-

           ciant, fils légitime de Joseph Benjamin Simon FRAENCKEL et

           de Caroline WAGNER.

           )( Port-au-Prince, section Nord 16.01.1908          dont 2 enfants.

           x2) Port-au-Prince 15.04.1909 Louis Joseph Léon d?Ennery

           DÉJOIE (o Port-au-Prince     .   .1862 + Port-au-Prince 06.11.

           1934) fils légitime de Joseph Sébastien Marie Thérèze Victoire

           d?Ennery DÉJOIE et d?Anne Elisabeth Véronique Catherine

           ORIOL.                                                                  sans postérité.

           1.3.3.2.b.1.a. Henriette FRAENCKEL (o Jacmel ca. 1888 + Jac-

                                 mel     .01.1899)

           1.3.3.2.b.2.a. Wilhelmina Caroline Maria FRAENCKEL (o Jac-

                                 mel 15.12.1891 d. 23.12.1891 + Port-au-Prince

                                 22.06.1964) hôtelière.

                                 x Port-au-Prince 24.03.1913 Constant Hugo Jo-

                                 seph Daniel VITAL (o Jacmel 12.12.1886 d. 07.04.

                                 1887) commerçant, fils légitime de Jean-Baptiste

                                 VITAL et de Jessica MORAVIA.      sans postérité.

    1.3.3.3.c. Louis Massillon Colbert CAMILLE (o Jacmel 12.03.1887 d. 28.

                           06.1887 + Jacmel  après 1953) orfèvre.

            x Jacmel     .    .       Marie Sainte Précina LOHIER (o Jacmel

              .03.1885 + avant 1953) fille de       

                                                                                         dont 5 enfants.

            1.3.3.3.c.1. Lamy CAMILLE (o Jacmel ca. 1910).

            1.3.3.3.c.2. Joseph Alphonse Michel André Roussan CAMILLE

                               (o Jacmel 27.08.1912 d. 11.09.1912 + Port-au-

                               Prince 07.12.1961) homme de lettres, journaliste.

                               x1) Port-au-Prince, section Est 25.01.1941 Simone

                               Marguerite Marie Anne VAILLANT (o Port-au-Prin-

                               ce 09.05.1916 + Port-au-Prince 14.11.1943) institu-

                               trice, fille légitime de Bernard Edmond Serge

                               VAILLANT et de Marie Anne Marguerite VIEUX.     

                                                                                         sans postérité.

                               x2) Port-au-Prince, section Est  14.08.1947 Anne

                               Isemela Laurette SANCHEZ (o Port-au-Prince 23.

                               10.1909) fille légitime de Louis SANCHEZ et de Syl-

                               via DUFOUR.                                    sans postérité.

                               x3) Port-au-Prince, section Est 12.11.1953 Angèle

                               Victorine Laura TROUILLOT (o Port-au-Prince 04.

                               10.1924) fille légitime de Justin TROUILLOT et

                               d?Olga DALENCOUR.                       dont 2 enfants.

1.3.3.3.c.3. Lamarre CAMILLE (o Jacmel 16.08.1913) secrétai-

                               re général au département des Travaux Publics.

                               x Port-au-Prince, section Est 18.07.1964 Anne-Ma-

                               rie Olga GASTON (o Port-au-Prince 26.04.1924)

                               fille légitime de Mérion GASTON et de Carmen

                               MORIN.

            1.3.3.3.c.4. Louis Abraham Wermond CAMILLE (o Jacmel 16.

                               03.1915 d. 16.03.1915).

            1.3.3.3.c.5. Michel Côme Emilie CAMILLE (o Jacmel    .09.1917

                               + Jacmel 26.05.1919).

                  *  *  *                           

                                               2

1.3.5. Marie Célie POMMAYRAC (o Jacmel      .    .1850 + France 1904/)

          x Jacmel 03.10.1876 Alexandre CLAN (o Pultawa, Ukraine, Russie 1845

          + France /1904) docteur en médecine, chirurgien militaire, fils de Zacarie

          CLAN et de Verra ARANKOFF.                                            dont 2 enfants.

          1.3.5.1. Wilhelmina Marie Alexandra Olga CLAN (o Jacmel     .07.1877)

                       x Jacmel 08.10.1904 son cousin Jean Marie Théodore Fritz

                       SCHIESS (o Jacmel     .07.1874 + Port-au-Prince 05.10.1911) fils

                       Légitime d?Adrien SCHIESS et de Marie Mathilde Jeanne Emilie

                       POMMAYRAC.

          1.3.5.2. Alexandre André CLAN (o Jérémie, Haïti 16.04.1881).

                          *  *  *

                                                                3

1.3.6. Marie Mathilde Jeanne Emilie POMMAYRAC (o Jacmel 21.03.1853 d. 05.

          07.1853 + France     .     .1904/)

          x Jacmel 1873 Adrien SCHIESS (o Herisau, canton d?Appenzell, Suisse

              .    .       + 1904/) fils de

                                                                                                        dont 4 enfants.

          1.3.6.1. Jean Marie Théodore Fritz SCHIESS (o Jacmel    .07.1874 + Port-

                       au-Prince 05.10.1911)

       x Jacmel 08.10.1904 sa cousine Wilhelmina Marie Alexandra Olga

                       CLAN (o Jacmel     .07.1877) fille légitime d?Alexandre CLAN et de

                       Marie Célie POMMAYRAC.

          1.3.6.2. Adrien SCHIESS

          1.3.6.3. Karl SCHIESS

          1.3.6.4. Emile SCHIESS

                   *  *  *

                                                                       Réalisé par Peter J. Frisch