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Raphaël Henry Gédéon BEAZLEY ou un tranche de vie jacmélienne
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Peter Frisch
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Le 24 décembre 1898, au point du jour, un aviso de guerre
de la République Dominicaine faisait son apparition dans la rade de Jacmel.[1] Si certains s?inquiétaient peut-être de cette présence,
la ville, cependant restait came. Le navire ne venait, en effet, avec aucune
intention belliqueuse.
Il transportait à son bord le président dominicain Ulysses
Heureaux, qui venait à Jacmel
porter sur les fonts baptismaux Elinar MADSEN, le fils du tout nouveau consul dominicain,
Carl Frederick MADSEN, et de Wilhelmina BEAZLEY. Madame veuve Henry BEAZLEY,
grand-mère maternelle de l?enfant, en était la marraine. [2]
Comme il était de coutume que le compère, à l?occasion d?un
baptême, offrît à la commère un cadeau, madame BEAZLEY reçut du président Heureaux un luxueux pendentif en or de
24 carats. Ce bijou de style rococo, avec des motifs floraux et un petit papillon
d?or fixé à l?ensemble par un ressort, avait l?allure
d?un mors à cheval. Des années plus tard, cet ornement fut malicieusement baptisé
«babouquette» par Paulette DESCHAMPS, épouse de Wilhelm FRISCH, un petit-fils
de madame BEAZLEY, qui en avait hérité. [3] À l?occasion de ce baptême, le chef d?État dominicain
offrit aussi un beau bracelet à madame MADSEN et des pièces d?or à plusieurs
membres de la famille. En retour, madame Henry BEAZLEY donna en l?honneur d?Ulysses
Heureaux et de son nouveau filleul une
belle réception, à laquelle furent conviées toutes les autorités civiles, militaires
et religieuses de Jacmel. [4]
Mais qui étaient donc monsieur et madame Henry BEAZLEY?
Qui était cette famille, qui, en cette fin d?année 1898, fut l?objet de tant
de marques d?attention de la part du Président de la République Dominicaine?
Henry BEAZLEY est né le 21 décembre 1829 à Willemstad, capitale
de la colonie hollandaise de Curaçao. Il était le fils de William BEAZLEY,
Anglais originaire de Liverpool, et de Marie Willemina CRAANE, dite Shon Mimie.
[5]
Le père d?Henry était capitaine de navire dans la marine marchande anglaise.
Son commerce le conduisait souvent à Curaçao, où il avait fait la connaissance
de Willemina. [6] Cette dernière vit le jour dans la petite île des
Antilles néerlandaises le 2 novembre 1808 et était la fille du marchand hollandais
Nathanael CRAANE et de la dame Jacoba de WINDT. [7] Le capitaine BEAZLEY épousa la jeune demoiselle
en 1828, mais peu de temps après la naissance de son fils, il périt dans le
naufrage de son navire au large de Cap Hatteras, en Caroline du Nord (États-Unis).
[8]
En ce début du XIXe siècle, Curaçao traversait
une période difficile. Les autorités hollandaises avaient pratiquement laissé
la petite île dans un état d?abandon. Le commerce était quasiment détruit et
les plantations se trouvaient en ruine. Un grand nombre de Curaçaolais allaient
chercher un mieux-être dans les îles voisines. Ce fut pour cela que certains
membres de la famille CRAANE émigrèrent vers Saint-Thomas et Haïti. Madame
veuve BEAZLEY avait de la famille à Santo Domingo, dans l?île d?Haïti. À l?époque,
toute l?île se trouvait sous l?autorité du président Jean-Pierre Boyer, depuis que ce dernier avait annexé la partie de l?Est
en 1822.[9] En 1830, Willemina décida de s?y rendre avec le
petit Henry, plus rien ne la retenant à Curaçao. S?étant installée à Santo
Domingo, elle y épousa Jean Joseph Médard POMMAYRAC, dit Lamy, négociant né
à Santo Domingo en 1815. [10] Henry BEAZLEY gagna du même coup un beau-père.
Par cette seconde union, Willemina donna à Henry trois s?urs et trois frères
utérins :
-
Herminie POMMAYRAC, né en 1837
-
Alcibiade POMMAYRAC, le futur grand poète et
barde jacmélien,
né à Santo Domingo
le 23 novembre 1843,
-
Aristide POMMAYRAC, jumeau du précédent et décédé
à l?âge de
17 ans,
-
Emile POMMAYRAC, né à Jacmel, le 28 février 1847
-
Célie POMMAYRAC, née en 1850, qui épousera Alexandre
Clan,
-
Emelie POMMAYRAC, née à Jacmel le 21 mars 1853,
qui deviendra madame Adrien SCHIESS.
La famille menait bonne vie à Santo Domingo quand éclata,
en 1843, la révolution qui devait renverser le président Jean-Pierre Boyer. Profitant du désordre politique
qui s?ensuivit, les habitants de l?Est se soulevèrent et proclamèrent le 27
février 1844 la scission de la partie hispanique de l?île à laquelle ils donnèrent
le nom de République Dominicaine. [11] Les Dominicains avaient bien des raisons de plus
vouloir faire partie d?Haïti. Durant vingt-deux ans, les Haïtiens s?étaient
comportés en conquérants et n?avaient fait que tirer profit de cette province,
sans y apporter le moindre développement. Cette crise politique devait bouleverser
la vie de la famille POMMAYRAC, car l?indépendance de la République Dominicaine
une fois assurée, les partisans d?Haïti n?avaient plus leur place dans ce pays.
En effet, quelques semaines après la proclamation de l?indépendance, le gouvernement
dominicain ordonna par décret la mise sous séquestre de tous les biens des Haïtiens
se trouvant en territoire dominicain. La loi du 2 juillet 1845 intégra tous
ces biens au domaine de l?État. [12] Monsieur POMMAYRAC était à l?époque des événements,
fonctionnaire dans l?Administration haïtienne, et ses biens furent frappés par
le séquestre. Se sentant indésirable, il choisit de quitter Santo Domingo
avec sa famille pour s?établir en territoire haïtien. La ville haïtienne d?importance
la plus proche était Jacmel, sur la côte sud. Les POMMAYRAC s?y installèrent,
résolument décidés à y refaire leur vie. La famille prit logement dans le quartier
du Bel-Air, sur la place du marché, dans une maison louée de madame Joséphine
Verneret. [13]
Henry BEAZLEY était âgé de 14 ans quand il arriva à Jacmel.
En ce temps-là, c?était une ville fort prospère, dont l?économie était axée
sur le commerce du café. Cette denrée était cultivée dans toute la campagne
environnante. Durant ce deuxième quart du XIXe siècle, le café constituait
80 % des exportations d?Haïti, et 25% de tout le café exporté passait par le
port de Jacmel. [14]
Jacmel était la porte ouverte vers
la France, l?Angleterre, l?Allemagne et l?Italie, pays avec lesquels s?effectuait
l?essentiel du commerce extérieur. Tout le courrier venant d?Europe ou partant
en destination de l?Europe passait par Jacmel, seul port haïtien que touchaient
les paquebots à vapeur de la British Royal Mail. Ce fut pour cette raison
que débarqua à Jacmel, en mai 1853, Mgr.Spacapietra,
délégué par le pape Pie IX pour
évaluer les possibilités de négocier un concordat avec le gouvernement haïtien.
À cette occasion, les Jacméliens offrirent au représentant du Souverain Pontife
un accueil des plus grandioses.
Hannibal Price raconte l?entrée triomphale,
qu?il fit dans la ville en ces termes : « J?étais encore enfant, mais
je n?oublierai jamais cette commotion qui vida littéralement toutes les maisons
de la ville. Hommes, femmes, vieillards, enfants, tous en habits de fête couraient
se prosterner sur le passage du Monseigneur et s?efforçaient de baiser ses sandales
ou le bas des ses habits sacerdotaux. Du port à l?église, et de l?église au
palais préparé pour le recevoir, l?Évêque marcha littéralement sur un tapis
de fleurs. » Cet événement, exceptionnel pour les habitants de la ville,
resta longtemps gravé dans la mémoire d?Henry BEAZLEY et de ses jeunes frères
et s?urs, qui en avaient été témoins. [15]
Henry BEAZLEY, ayant été initié dans l?art du commerce par
son beau-père, devint un important négociant en import-export de Jacmel. Il
exportait du café et importait d?Europe toutes sortes de produits manufacturés
dont la population avait besoin. Henry BEAZLEY se faisait une place au soleil.
Il lui fallait à présent fonder une famille. Le 13 juillet 1859, alors âgé
de 29 ans, il épousa à Jacmel une demoiselle de 19 ans, du nom d?Apolline ERNEST.[16] Cette dernière était également d?une famille d?émigrés
de Santo Domingo. Elle y était née le 9 février 1840, juste quatre ans avant
les événements qui provoquèrent la scission de la partie de l?Est.[17] Cela avait d?ailleurs divisé la famille ERNEST,
certains de ces membres choisissant de rester en République Dominicaine, d?autres
préférant aller vivre du côté haïtien. Ce fut ainsi que les parents d?Apolline,
Joseph ERNEST et Claire COPPENS, vinrent s?établir à Jacmel en 1844 à la même
époque que les POMMAYRAC. Les ERNEST, famille de couleur originaire de la Guadeloupe
et de la Martinique, s?étaient installés à Santo Domingo vers 1825, à l?époque
de Boyer. Joseph ERNEST gagnait sa vie comme petit commerçant
détaillant. [18]
À l?époque du mariage d?Henry BEAZLEY et d?Apolline ERNEST,
la Constitution en vigueur stipulait que toute femme haïtienne qui épousait
un étranger perdait automatiquement sa nationalité au profit de celle de son
mari. Henry BEAZLEY étant hollandais, Apolline devenait donc hollandaise selon
les lois haïtiennes. Cette situation était plutôt fâcheuse pour Henry BEAZLEY.
Il était bon que sa femme fût haïtienne, car cela lui donnerait de grands avantages
auxquels il n?avait pas accès comme ressortissant étranger, tel le droit à la
propriété. Henry entreprit aussitôt des démarches afin que son épouse pût recouvrer
sa nationalité d?origine. Le 8 mars 1861, il obtint satisfaction, le président
Fabre Geffrard ayant, par décret
rendu la nationalité haïtienne à madame BEAZLEY.[19] Henry pouvait, dès lors, donner libre cours à
ses activités commerciales et posséder des biens immobiliers par le truchement
de sa femme.
Du temps de GEFFRARD, Jacmel connut un véritable essor
économique, qui la plaça au rang des premières cités de la République. La ville
était resplendissante en cette ère de prospérité. Les Jacméliens étaient extrêmement
fiers de leur personne et se considéraient au-dessus du reste du pays.[20] Henry sut tirer tous les avantages de cette époque
d?abondance. Il avait, entre autres, une belle demeure à la Grand-Rue, dans
le quartier des affaires.[21] Alors qu?il travaillait au bien-être de son foyer,
Apolline lui donnait des enfants : Julie, née le 6 septembre 1860 et qui
mourut à l?âge de 2 ans; Aristide, venu au monde le 3 juin 1862, et Claire,
née le 8 mai 1864.[22]
L?année 1867 vit le renversement du président Geffrard et l?accession du général Sylvain
Salnave à la présidence de la
République d?Haïti. Salnave était un chef d?État populiste,
et sa politique ne plût guère à l?élite haïtienne. Les commerçants et propriétaires
terriens en particuliers sentirent leurs intérêts gravement menacés. Il s?ensuivit
l?une des plus sanglantes guerres civiles qu?Haïti n?ait jamais connues. Jacmel
la prospère se rangea dans le camp des insurgés et, en 1868, se souleva contre
la dictature de Salnave. En réponse
à cette révolte, le Président souleva contre Jacmel les agriculteurs de Marbial,
La Vallée et la plaine de Lafond. Des bandes de Piquets, paysans armés de piques
et de machettes, sous les ordres d?Hollopherne Lafond, descendirent en avalanche jusqu?aux
portes de la ville, assoiffées de carnage et de pillage. La population de la
cité fut terrifiée à l?idée des crimes qui pouvaient être perpétrés contre elle.
Salnave dépêcha des troupes pour
établir le siège de la ville. Alors qu?il perdait sur tous les fronts dans
le reste du pays, il renforça son étau sur Jacmel. Cette ville qui symbolisait
la bourgeoisie prospère. Salnave voulait la mettre à genoux.
Les Jacméliens souffrirent
terriblement de ce siège et plusieurs d?entre eux choisirent l?exil pour échapper
aux tourments.[23] Henry BEAZLEY opta également pour cette solution
et se mit à couvert avec sa famille à Kingston (Jamaïque), en attendant que
passât l?orage. Ce fut durant cet exil que naquit le 27 octobre 1869 sa fille
Wilhelmina,[24] qui devait plus tard épouser le grand négociant
danois Carl Frederick MADSEN. [25] Salnave
vaincu par les opposants, à son régime, la paix rétablie, les BEAZLEY retournèrent
à Jacmel en 1870.[26] Avec le renouveau économique, Henry reprit ses
activités commerciales. C?était un homme infatigable et patient dans la quête
du succès. Dans un pays comme Haïti, continuellement bouleversé par des crises
politiques et des convulsions révolutionnaires, les qualités d?Henry étaient
nécessaires pour assurer sa survie.[27] Ce fut durant ce nouvel intermède de paix que
lui naquirent trois autres filles : Aline, née le 3 septembre 1871; Germaine,
née le 13 juillet 1873, et Anna, qui vit le jour le 23 septembre 1876.[28]
Avec l?avènement de Lysius Salomon
à la présidence en 1879, Haïti entrait à nouveau dans une ère de luttes fratricides.
À cette époque, les grands courants politiques se définissaient autour des
programmes du Parti Libéral et du Parti National.[29] L?élite jacmélienne se réclamait du Parti Libéral,
alors qu?avec Salomon, c?était
le Parti National qui tenait les rênes du pouvoir. Malgré toutes les campagnes
de charme de Salomon vis-à-vis de Jacmel, les Jacméliens
gardaient une grande méfiance à l?égard du Président.[30] Henry BEAZLEY qui avait une forte sympathie pour
les idées du Parti Libéral (le pouvoir aux plus capables), partageait l?attitude
des Jacméliens.[31]
En 1882, il y eut à Jacmel une épidémie de petite vérole.
Le 8 mars, Aristide BEAZLEY, le seul fils d?Henry, fut emporté par la maladie,
à l?âge de 19 ans. Henry en fut profondément abattu et ne s?en consola jamais.[32] Sur le marbre de la tombe de son fils chéri, il
fit graver les vers suivants :
Comme la fleur
qui ne fit qu?une aurore
Comme l?oiseau
qui se pose un instant
Il est parti,
presque un enfant encore
Laissant en pleurs
nous tous qui l?aimions tant.
Henry BEAZLEY dans son grand chagrin, alla jusqu?à rendre
le gouvernement de Salomon responsable de la perte de son fils, à cause du manque
de services à la population.[33]
Un an plus tard, le 27 mars 1883, Boyer BAZELAIS, chef du Parti Libéral en exil
à la Jamaïque, débarqua avec ses partisans à Miragoâne et lança son appel à
la révolte. Le 23 juillet 1883, Jacmel se souleva contre le gouvernement. Henry
BEAZLEY donna son plein appui au mouvement. Salomon
réagit avec célérité et ordonna le blocus du port ainsi que le siège de la ville.
Commença dès lors, pour les habitants de la cité un
long calvaire.[34] Henry, qui, cette fois ne pouvait fuir et se mettre
à l?abri du conflit eut à subir avec sa famille toutes sortes de privations
et de tourments. Dans le cadre de ce siège,
Mérisier Jeannis, adjoint au bureau de l?arrondissement
de Jacmel et fidèle partisan de Salomon, attaqua la ville avec l?aide d?une bande de paysans
d?une rare furie, semant le carnage dans le camp des insurgés. Mérisier
Jeannis ne réussit pas à se rendre maître de la cité, du fait de la résistance
héroïque de ses défenseurs. Toutefois, après le retrait des assaillants, le
spectacle qui s?offrit fut des plus horribles à voir. Ce ne fut partout que
cadavres, amas d?entrailles, têtes éparpillées et poitrines défoncées. Toute la société de Jacmel en fut pris
d?horreur. Nombreuses furent les familles qui avaient perdu un des leurs dans
les combats.[35] Les Jacméliens restèrent longtemps marqués par
ce tragique épisode, d?autant plus qu?après la victoire de Salomon, ce dernier nomma Mérisier Jeannis commandant de l?arrondissement
de Jacmel, en guise de remerciement pour ses loyaux services.
À la suite de ces événements, Henry BEAZLEY se rendit compte
à quel point sa situation et ses affaires étaient fragiles dans un pays aussi
instable. Il lui fallait trouver une forme de sécurité pour sa famille et son
commerce. Il se trouva que depuis 1882, la République Dominicaine avait pour
président Ulysses Heureaux. Ce dernier était un cousin
de madame Henry BEAZLEY.[36] Usant de ce lien de parenté, Henry entreprit des
démarches, par l?entremise de sa femme, pour obtenir le poste de consul résident
de la République Dominicaine à Jacmel. En 1889, il obtint satisfaction.[37] Grâce à cette fonction diplomatique, Henry se
sentit à l?abri des tumultes révolutionnaires. Ce sentiment s?avéra très juste,
car son poste de consul lui fit fort utile et protégea tant son commerce que
sa famille, lors des nombreuses crises politiques qui secouèrent le pays durant
les dernières années du XIXe siècle.
Un épisode de la vie de Jacmel
en ce temps-là est caractéristique. Rocher ALEXANDRE, recherché par le commandant
Mérisier Jeannis, prit refuge auprès d?Henry BEAZLEY,
lui demandant l?asile politique. La demeure consulaire d?Henry BEAZLEY bénéficiait
de l?immunité diplomatique et monsieur ALEXANDRE pouvait donc s?y sentir en
sûreté. Mais Mérisier Jeannis n?eut cure des conventions et, n?y allant pas par quatre
chemins, investit avec ses soldats la demeure du consul de la République Dominicaine,
s?empara du réfugié, le traîna dans la rue et le fusilla sur-le-champ, malgré
les vives protestations d?Henry BEAZLEY.[38] Suite à cette affaire, les gouvernements dominicain
et hollandais réclamèrent à l?État haïtien des dommages et intérêts. Henry
BEAZLEY reçut du gouvernement 10,000 gourdes de dédommagement, une très importante
somme pour l?époque.[39]
En cette fin du XIXe siècle, Jacmel jouissait
d?une situation matérielle privilégiée. Elle fut la première ville d?Haïti,
à bénéficier de l?énergie électrique. La nuit de Noël 1895, les Jacméliens
purent pour la première fois vivre, l?expérience de l?éclairage électrique.
De splendides réverbères, comme seules les plus belles avenues de Paris en possédaient
à l?époque, avaient été placés dans les principales rues de la ville. Un nombre
important de belles demeures en fer ouvragé, pareilles à celles de la Nouvelle-Orléans,
ajoutaient aux attraits de Jacmel. Le 9 décembre 1895,[40] venait se joindre aux charmants édifices le marché
en fer, ?uvre du demi-frère d?Henry BEAZLEY, le poète et homme politique Alcibiade
POMMAYRAC. Au début de l?année 1896, la ville fut également dotée de son premier
réseau téléphonique, avec plus de 300 abonnés. À l?époque, Jacmel était toujours
la seule ville d?Haïti desservie par un transatlantique, faisant la traversée
en 14 jours. Un grand nombre de voyageurs désirant se rendre en Europe devaient
aller à Jacmel afin d?embarquer sur un des luxueux navires à vapeur de la British
Royal Mail. L?intense activité commerciale, qui passait par Jacmel avait
rendu l?ancien local de la douane et le vieux «wharf» en bois insuffisants.
De nouvelles halles pour la douane et un wharf en fer avaient été livrés
au trafic en 1895. Edmond Lauture rapporte dans ses souvenirs que
«la ville était bâtie à ne laisser
aucun emplacement vide,
les magasins
nombreux étaient bondés de marchandises,
à permettre le choix le plus
varié et le plus difficile. Les rues
bruyantes
le jour, la nuit, étaient remplies par une nombreuse
population affairée allant allègrement à ses affaires, à ses plaisirs.
Les fêtes du carnaval approchant, on s?y préparait comme chaque
année avec
encore plus d?entrain?Les tailleurs taillaient, les charpentiers
charpentaient, tous ceux qui avaient un métier l?exploitaient avec profit,
l?ouvrage
ne manquant pas.» [41]
Les Jacméliens étaient très orgueilleux de leur statut privilégié,
fort envié des habitants des autres villes du pays. Ils menaient une vie agréable,
confortable et heureuse. Edmond Lauture
raconte encore que «des fêtes de toutes sortes, littéraires, théâtrales, musicales,
des bals, un orchestre tzigane, une troupe d?opéra, des artistes français, les
cirques les plus fameux se succédaient, égayant une population aisée, grisée?[42] Henry BEAZLEY, de par son rang, jouissait de tous
les privilèges offerts aux habitants de la cité. Il était membre des clubs
mondains, où il aimait se rendre afin de discuter affaires et politique, sans
oublier les interminables parties de cartes et de billard. Les mariages de
ses filles Wilhelmina avec Carl Frederick MADSEN, le 14 décembre 1892,[43]
et Claire avec Max WATTY, en avril 1894,[44]
furent autant d?occasions pour Henry BEAZLEY d?offrir à toute la haute société
jacmélienne de belles réjouissances. Toutefois, il devait aussi pleurer la
perte de Claire, décédée à New York d?une crise de calculs, moins de trois mois
après son mariage.
En juillet et août, durant les vacances d?été, la famille
se retirait dans la maison de campagne des Orangers.[45] Les vacances se passaient en baignades dans les
rivières et en excursions dans des lieux idylliques comme Bassin Bleu. Les
dimanches les amis venaient passer la journée ou c?était les BEAZLEY qui se
rendaient en visite chez des amis. Le repas se prenait au grand air, sous un
arbre. Sur la grande table reposant sur des tréteaux se côtoyaient bons vins
et toute une variété de mets, aussi appétissants les uns que les autres. Henry
BEAZLEY pouvait contempler sa réussite professionnelle avec satisfaction. Il
était heureux de vivre ces bons moments dans l?une des plus agréables villes
de la République.
Ce mode de vie, Henry BEAZLEY devait le perdre brutalement
et de façon dramatique. Le 9 septembre 1896, vers dix heures du matin, le feu
éclata dans la maison de Tibulle MAXIMILIEN, sise au Bel-Air. Alain Turnier raconte que le feu,
«sous l?action d?une forte brise
marine, se propagea rapidement dans tout ce quartier à la fois commercial et
résidentiel, où les maisons se pressaient les unes contre les autres. Les flammes
ne tardèrent pas à s?attaquer aux portes et aux fenêtres en bois de l?église
paroissiale. Elles s?engouffrèrent avec furie sous l?immense voûte, détruisant
le mobilier, les autels, les tours qui lâchèrent leurs cloches sur les dalles
dans un carillon infernal. Après cette ?uvre impie, elles s?échappèrent dans
une tempête d?étincelles qui, en peu de temps, répandirent l?incendie à travers
toute la ville? Tard dans l?après-midi, la ville était une torche gigantesque,
mariant ses sinistres lueurs rouges à l?embrasement du couchant. À travers
les rues jonchées de débris rougeoyants, la galopade folle, ponctuée de ruades
et de hennissements sauvages, des chevaux échappés des écuries en flammes, ajoutait
au fléau une note d?apocalypse. Vers les neuf heures du soir, l?incendie, las,
enfin rassasié, cessa, ayant épargné plus ou moins «la rue du commerce» au bord
de mer? La ville n?était plus qu?un monceau de cendres. Mille deux cents maisons
détruites, selon un rapport de la Légation Américaine à Port-au-Prince. »[46]
Jacmel était frappée à mort! 46b
Une population en état de choc errait parmi les décombres.
Chacun cherchait sur l?emplacement de sa maison quelque objet
personnel, qui aurait miraculeusement survécu au sinistre. Tout le monde, homme
comme femme, se lamentait et pleurait devant l?ampleur du désastre. Près de
cent ans d?effort assidu, accompli par quatre générations de Jacméliens, anéantis
en quelques heures. Certains, ne pouvant faire face à cette douloureuse réalité,
étaient pris de folie. Henry BEAZLEY et sa famille, témoins de cet incendie
furent victimes du plus grand des désastres de l?histoire de la ville de Jacmel.
Leur maison ayant été détruite par le fléau.[47] Les BEAZLEY, ayant perdu tous leurs effets, furent
du nombre des cinq mille sinistrés.[48]
Les dames BEAZLEY, à l?instar de nombreuses autres Jacméliennes de l?époque,
tirèrent cependant un avantage personnel de cette calamité. L?état civil de
la ville ayant disparu dans l?incendie, elles en profitèrent pour se rajeunir
de 5 à 8 ans quand il fallut se faire établir un nouvel acte de naissance !
[49] Henry BEAZLEY et sa famille prirent refuge chez
les MADSEN, dont la maison à la rue du Commerce comptait parmi les très rares
à avoir survécu. Comme le logement ne pouvait accommoder pendant un long temps
tout ce monde, les BEAZLEY se retirèrent dans leur maison de campagne aux Orangers.[50]
Le gouvernement de Tirésias Simon Sam accorda aux Jacméliens
un crédit de vingt mille gourdes et exonéra des droits d?importation les matériaux
de construction, ce, afin de faciliter le relèvement de la cité.[51] Mais cette aide était bien dérisoire face aux
énormes pertes évaluées à dix millions de dollars. Henry BEAZLEY, homme assez
fortuné, assisté par son gendre Carl Frederick MADSEN, ne tarda pas à reconstruire
sa maison, qui fut achevée dès l?été 1897. [52] Cette coquette demeure de style «gingerbread»,
sise à la Grand-Rue sur l?emplacement de son ancienne maison fut parmi les toutes
premières à être bâties après l?incendie.[53] Toutefois, Henry BEAZLEY ne put jouir bien longtemps
de son nouveau logis. Quelques mois après en avoir pris possession, il rendait
l?âme, le 6 décembre 1897, quinze jours avant de fêter ses 68 ans.[54] Pourtant la vie devait continuer. Un an plus
tard, c?était la belle fête de baptême d?Einar MADSEN que madame veuve BEAZLEY
offrait en cette même demeure. Elle devait survivre à son mari vingt-cinq ans.
Avec sa fille Anna, elle tint au rez-de-chaussée de sa maison un commerce.
Elle y vendait vaisselle, verrerie, argenterie et toute une variété d?articles
ménagers de premier choix, qui faisaient le bonheur des Jacméliennes. [55] RÉFÉRENCES
[1]. Avec Mérisier Jeannis,
Alain Turnier, Imprimerie Le Natal, 1982, Port-au-Prince, Haïti.
[2] . Interview accordée
à l?auteur par Wilhelm Frisch, petit-fils d?Henry Beazley, Laboule, juillet
1981 et janvier 1985.
[4] . Documents de famille, communication aimable
du Dr Carl-Frédéric Madsen.
[5] . État civil de Santo Domingo 1831-1843,
Archivo General, Santo Domingo, République Dominicaine.
[7] . Registres paroissiaux de l?église luthérienne
et de l?église réformée de Hollande 1770-1808, Curaçao, Antilles Néerlandaises.
[9] . Histoire d?Haïti, J.C. Dorsainvil, Éditions
Henri Deschamps, 1994, Port-au-Prince, Haïti.
[10] . Familias Dominicanas, Tome 6, Carlos Larrazabal
Blanco, p.243.
[12] . La Parenté haïtienne de Trujillo, Dr Julio
Genaro Campillo Perez, Revue de la Société Haïtienne d?histoire et de Géographie,
No 205, octobre-décembre 2000, p.50.
[13] . État civil de Jacmel de 1847-1897, Archives
Nationales, Port-au-Prince, Haïti.
[15] . Jacmel- Sa Contribution à l?histoire d?Haïti,
Jean-Élie Gilles, Éditions des Antilles, 1994, Port-au-Prince, pp. 130, 602,
603.
[17] . Familias Dominicanas, Tome 3, Carlos Larrazabal
Blanco, p.108.
[24] . Registres paroissiaux de l?église
catholique Holy Trinity de Kingston 1869,
Archives de l?Archevêché de Kingston, Jamaïque.
[37] . Gaceta Oficial 1891-1894, Santo Domingo, communication aimable du Dr Julio Genaro Campillo Perez.
46b .Peter Frisch précise que le corps de pompiers
dirigé par Benjamin FRAENCKER (un Danois), époux une nièce de Henry BEAZLEY,
fille de son demi frère Alcibiade POMMAYRAC, s?est battu de toutes ses forces.
[53] . Cette maison, qui existe encore de nos
jours, en très bon état de conservation, fut vendue en 1963 par Wilhelm
Frisch à monsieur Rigaud Cadet, dont la famille en est toujours propriétaire.
Généalogie Joseph ERNEST Joseph ERNEST (o Guadeloupe ca.
1797 + Jacmel, Haïti 1867/1887) commer-çant
détaillant, fils légitime de Jacques Néron ERNEST et de Julie
CHAVITEAU.
x Santo Domingo, République
Dominicaine 22/10/1834 (civil) et 26/11/1834 (reli-gieux, cathédrale)
Claire COPPENS,
dite Clara (o Saint-Pierre, Martinique ca.
1805 + Jacmel, Haïti 1867/1887) fille naturelle de
Bernard COPPENS et de Robertine DIANT.
dont 7 enfants.
1. Jean François
ERNEST (o Santo Domingo 19/06/1826 d. 26/10/1826 et
10/
09/1829
b. cathédrale 20/11/1826 + Jacmel 1856/) commerçant.
*
Milia CARIES (o Jacmel 1833)
dont 1 enfant.
1.1. Cyprien Adolphe ERNEST (o Jacmel
16/02/1856 d. 07/04/1856) tailleur.
x
Jacmel 26/08/1890 Marie Lorvanna
Vixsamine NELSON (o Port-au-
Prince
1853) marchande en détaille, fille naturelle de Vixsama NELSON
et
de Meyette POUJETTE.
dont 1 enfant.
1.1.1.
Marie Antoinette Carmélia ERNEST (o Jacmel 12/05/1891 d. 20/
06/1891).
2.
Elizabeth Abeline ERNEST (o Santo Domingo 27/09/1827 d. 14/03/1828 et
10/09/1829 b. cathédrale
19/03/1828 + Santo Domingo 18/08/1844).
3.
Julie ERNEST (o Santo
Domingo 23/11/1829 d 15/02/1831 + Santo Domingo
07/01/1906).
x1)
Santo Domingo 25/11/1848 José Ramón BONETTI GARO (o Santo Do-
mingo 22/09/1824 b. cathédrale 08/10/1824 + Santo
Domingo /1862) fils lé-
gitime de Juan Nepomuceno BONETTI et de Maria de la Angustia GARO.
dont 2 enfants.
x2) Santo Domingo 04/01/1862 José
Maria BONETTI GARO (o Santo Domin-
go 14/02/1831 b. cathédrale 06/03/1831) fils légitime de Juan
Nepomuceno
BONETTI
et de Maria de la Angustia GARO. dont
6 enfants.
3.1.a.
José Maria Ramón BONETTI (o Santo Domingo 17/01/1849 b. 24/02/
1849).
x Santo Domingo 21/04/1888 Clara
Herminia NADAL (o Santo Domin-
go / /1868)
fille légitime de Ramón NADAL et de
Luisa POLANCO.
dont 2 enfants.
Il eut de son union naturelle avec Ne?
1 enfant.
3.2.a.
Clara BONETTI (o Santo
Domingo 28/01/1851 b. 11/08/1851).
x Santo Domingo 07/05/1879 Juan Nepomuceno Emiliano TEJEDA
PENSON (o Santo Domingo 21/09/1841) fils légitime de
Juan Nepomu-
ceno TEJEDA et d?Ana Maria PENSON.
dont postérité.
3.3.b. Inès Amelia BONETTI (o Santo Domingo 21/10/1855 b. 09/01/1856).
sans alliance.
3.4.b.
Enrique BONETTI (o Santo Domingo 06/08/1857 b. 24/11/1857 + Santo
Domingo / /1902).
*1) Mercedes ACOSTA
dont postérité.
x2) Santo Domingo 11/03/1900 Matilde POU (o Santo Domingo
/ /
) fille légitime de Juan
Jose POU et de Maria del
Rosario Jovita
RICART.
sans postérité.
3.5.b.
José Maria BONETTI, dit Chiro (o Santo Domingo 15/10/1859 b. 12/11/
1859).
x1) Santo Domingo 13/10/1892 Julia BLONDA (o Santo Domingo / /
) fille légitime de Marcos
BLONDA et de Mariana ESCOTE.
dont 7 enfants.
*2) Mercedes FIGUEROA (o Santo Domingo 19/02/1852 b. 20/03/1852)
fille légitime de José Antonio FIGUEROA et
de Luisa GARO.
dont 5 enfants.
*3) Juana Emilia MARTINEZ
(o Santo Domingo 24/03/1852 b. 02/06/
1852) fille naturelle de Cecilia MARTINEZ.
dont 2 enfants.
*4) Dolores BURGOS, fille de Maria BURGOS dont
7 enfants.
3.6.b. Julia Conception
BONETTI (o Santo Domingo 08/12/1861 b. 29/03/
1862).
x Santo Domingo 02/08/1884 Federico
ACOSTA BAEZ (o Santo Do-
mingo
/ /1852) fils légitime de Juan Alejandro
ACOSTA et d?Alta-
gracia BAEZ.
dont postérité.
3.7.b. Maria Luisa BONETTI
(o Santo Domingo
/ /1867).
x Santo Domingo 08/07/1905 Juan Ramon
Fabio FIALLO (o Santo Do-
mingo 03/02/1866 b. 05/06/1866) fils légitime de
Juan Ramon FIALLO
et d?Ana Maria CABRAL dite Anita.
dont postérité.
3.8.b. Ana Graciela BONETTI (o Santo Domingo / /1872) sans alliance.
4.
Charles ERNEST (o Santo
Domingo 08/01/1833 d. 26/08/1833 b. cathédrale
27/08/1833 + Santo Domingo 30/08/1840).
5.
Henri Philippe ERNEST, dit Fréjuste
(o Santo Domingo 22/05/1835 d. 25/05/
1835
b. cathédrale 12/06/1835 + Jacmel / /
).
*
Loetitia DELANGE (+ Jacmel 1919/)
dont 1 enfant.
5.1.
François Vespasien ERNEST (o Jacmel /06/1855 + Jacmel 1919/)
x Jacmel 20/08/1919 Marie Catherine
Dilara LADOUCEUR (o La Monta-
gne, commune de Jacmel /06/1873) fille naturelle de Beaubrun
LADOU-
CEUR et de Carida ANTOINE.
dont 7 enfants.
5.1.1. Ossara ERNEST (o La Montagne, Jacmel / /1896 d. 30/05/
1896).
5.1.2. Jean Ludovic Pierre Antoine Ramnès ERNEST (o La Montagne,
Jacmel 21/04/1898 d. 22/05/1899).
5.1.3. Bajeux ERNEST (o La Montagne, Jacmel 30/08/1900 d. 04/04/
1903).
5.1.4. Gaspard ERNEST (o La Montagne, Jacmel 28/02/1908 d. 26/12/
1908).
5.1.5.
Erèse ERNEST (o La Montagne, Jacmel 27/12/1912 d. 20/08/
1919).
5.1.6. Apoline ERNEST (o La Montagne, Jacmel 12/05/1915 d. 26/11/
1915).
5.1.7. Balthazar ERNEST (o La Montagne, Jacmel 21/08/1918 d. 20/08/
1919).
6.
Anne Louise Ernestine ERNEST (o Santo Domingo 07/01/1838 d. 01/02/1838
b.
cathédrale 03/03/1838 + Jacmel, Haïti 02/08/1916).
sans alliance.
7.
Apolline ERNEST (o Santo Domingo 09/02/1840 d. 09/03/1840 b. cathédrale
23/12/1840 + Jacmel, Haïti 25/06/1923) commerçante.
x Jacmel 13/07/1859 Raphaël Henry
Gedeon BEAZLEY (o Willemstad,
Curaçao,
Antilles Néerlandaises 21/12/1829 d. Santo Domingo 31/07/1831 +
Jacmel 06/12/1897) négociant, fils légitime de William
BEASLEY et de Marie
Willemina
CRAANE.
dont 7 enfants.
7.1.
Marie Louise Joséphine Julie BEAZLEY (o Jacmel 06/09/1860 d. 18/12/
1860
+ Jacmel 02/01/1863).
7.2.
Raphaël Henry Aristide BEAZLEY (o Jacmel
03/06/1862 d. 08/10/1862
+ Jacmel 08/03/1882).
sans alliance.
7.3.
Marie Louise Joséphine Claire BEAZLEY (o Jacmel 08/05/1864 d. 15/06/
1864 + New York, USA 06/07/1894).
x Jacmel
/04/1894 Max WATTY (o Allemagne /02/1861) commer-
çant.
sans postérité.
7.4. Marie Robertine Wilhelmina
BEAZLEY, dite Mina (o Kingston, Jamaïque
27/10/1869 b. Kingston (église catholique) 09/12/1869 d. Jacmel 10/08/
1870 + Port-au-Prince, Haïti 24/05/1959).
x Jacmel 14/12/1892 Carl Frederick MADSEN (o Noestved,
Danemark
05/04/1871 b. 29/05/1871 + Hambourg, Allemagne
29/04/1933) négo-
ciant, fils légitime de Jorgen Andreas Frederick MADSEN et de Marie
Elisabeth Rosette FRAENCKEL.
dont 9 enfants.
7.4.1. Paul Erick MADSEN (o Jacmel 21/11/1893 + Port-au-Prince
21/12/
1956) commerçant.
x Port-au-Prince 11/07/1925 Hilda Gladys
STARK (o Port-au-Prin-
ce 26/06/1903 + Copenhague, Danemark 16/08/1951)
fille légitime
de Robert STARK et de Wilhelmine AHRENDS.
dont 2 enfants.
7.4.2. Karl Eric MADSEN (o Jacmel 29/12/1894 + Port-au-Prince
06/11/
1976) commerçant.
x Port-au-Prince 29/04/1924 Marie Anne Olga
GENTIL (o Port-au-
Prince 28/05/1904 + Port-au-Prince 19/01/1987) fille légitime de
Louis Alexis Charles GENTIL et de Marcelle Marie Joseph
Louisa
FRANGEUL.
dont 4 enfants.
7.4.3. Léon Otto Harald MADSEN (o Jacmel 13/11/1896 d. 02/12/1896 +
Paris, France / / ).
x Paris / / Odette GIROND (o
France ) dont 1 enfant.
7.4.4. Einar Ulises MADSEN (o Jacmel 02/08/1898 d. 14/12/1898 b. 24/
12/1898 + Copenhague, Danemark / /1979).
x Copenhague, Danemark / /1927 Esther
N? (o Danemark)
dont 1 enfant.
7.4.5. Rolf Ivar Waldemar MADSEN (o Jacmel 28/05/1900 d. 28/07/1900
+ Port-au-Prince 30/05/1963).
x Paris, France / / Anna Ursule
Célina Marie GENTIL (o
Port-au-Prince 21/10/1899 + Port-au-Prince 08/02/1985) fille légi-
time de Louis Alexis Charles GENTIL
et de Marcelle Marie Joseph
Louisa FRANGEUL.
sans postérité.
7.4.6. Joseph Wilhelm Otto MADSEN (o Jacmel 25/05/1905 d. 19/07/
1905 + Port-au-Prince 27/11/1977).
x Port-au-Prince 17/12/1932 Jeanne Marie Thérèse
HIRSCH, dite
Taïtaï (o Port-au-Prince 12/12/1912 + Carey, Caroline du Nord,
USA
/ /1994) fille légitime de Willilcard Georges
Walter
HIRSCH et de Marie Jeanne Thérèse
BARTHE. dont 2 enfants.
7.4.7. Dania MADSEN, dite Danny (o Jacmel 19/07/1906 + Buenos Aires,
Argentine 17/12/1946).
sans alliance.
7.4.8. Carl Frédérick
MADSEN, dit Fred (o Jacmel
02/11/1909 d. 04/01/
1910 + Port-au-Prince 24/04/1988).
x Port-au-Prince 11/06/1937 Germaine LEMKE,
dite Soeurette (o
Port-au-Prince 25/05/1914 + Port-au-Prince 17/10/2000) fille légiti-
me d?Ernst LEMKE et de Laure BARTHE.
dont 3 enfants.
7.4.9. Wilhelmina Elisabeth Gerda MADSEN (o Curaçao, Antilles
Néer-
landaises 27/07/1911 + Port-au-Prince 15/12/2000).
x Port-au-Prince 27/05/1933 Hendrick
Wilhelm Carel VERWAAY (o
Harmstede, Pays-Bas 03/06/1901 + Port-au-Prince 01/01/1990) fils
légitime de Gradus Nicolas Joseph VERWAAY
et de Gerreitje de
JONG.
dont 2 enfants.
7.5. Marguerite Aline
BEAZLEY (o Jacmel 03/09/1871 d. 21/06/1921 + Ham-
bourg, Allemagne / /1922).
sans alliance.
7.6.
Marie Anna Henriette Germaine BEAZLEY (o Jacmel 13/07/1873 + La-
boule, commune de Pétion-ville 30/05/1966).
x Jacmel 09/01/1913 Carl Rudolf
Adolf FRISCH (o Lübeck, Allemagne
09/03/1885 + Lübeck, Allemagne 03/04/1945) comptable, négociant,
fils
légitime de Carl Adolph Theodore Ludwig FRISCH
et de Henriette
Auguste Juliane ROSE.
dont 1 enfant.
7.6.1. Wilhelm Frank Joseph FRISCH (o Jacmel 29/03/1915 d. 06/04/
1915 + Laboule, commune de Pétion-ville 11/05/1989) comptable,
gestionnaire, commerçant.
x Port-au-Prince 08/01/1949 Clémence Marie Thérèse
Paulette
DESCHAMPS (o Cap-Haïtien 26/06/1926 d. consulat de France
07/07/1926 + Laboule, commune de Pétion-ville 03/05/1977) fille
légitime de Henri Edouard
DESCHAMPS et de Jeanne Marie
Lucienne BOUTIN. dont 6 enfants.
7.7. Mathilde Anna
BEAZLEY (o Jacmel 23/09/1876 d. 21/06/1921 + Port-
au-Prince, Haïti 23/06/1967) commerçante.
sans alliance.
Réalisé par Peter J. Frisch. Généalogie CRAANE 1.
Jacob CRANE (o Oostkapelle, Pays-Bas 14.02.1734 + Curaçao, Antilles néer-
landaises
1783/) fils légitime de Jacob CRANE et de Matie MALLANDT.
x
Curaçao 15.02.1765 Anna ELLIS (o Curaçao /1745 + Curaçao 1783/) fille de
Jan ELLIS et d?Elisabeth
LINDESAY.
dont 7 enfants.
1.1. Jacob CRANE (o Curaçao ca. 1768)
1.2. Anna Maria CRANE (o Curaçao
.07.1769 b. 22.08.1769).
1.3. Nathanael Ellis
CRANE (o Curaçao .11.1770 b. 09.12.1770) qui suit.
1.4. Martha CRANE (o Curaçao
.09.1774 b. 12.10.1774).
1.5. Johan Hendrick
CRANE (o Curaçao .11.1776 b. 01.12.1776).
1.6. Jannetje
Elisabeth CRANE (o Curaçao .11.1778 b. 16.12.1778).
1.7. Jan Hendrik
CRANE (o Curaçao 21.12.1783 b. 28.12.1783).
1.2. Nathanael
Ellis CRANE (o Curaçao .11.1770 b. 09.12.1770 +
Jacmel,
Haïti 13.10.1848) négociant.
x
Curaçao 11.10.1793 Jacoba Hedewe de WINDT (o Curaçao 1771/1772
+
Curaçao 24.10.1826) fille légitime de Jacob
Hendrick de WINDT et d?Anna
Maria de PALM.
dont 9 enfants.
1.2.1. Jacob Hendrik CRAAN
(o Curaçao .08.1794 b. 09.09.1794) mort
jeune.
1.2.2. Jacob Hendrik CRANE
(o Curaçao 30.07.1796 b. 08.08.1796).
1.2.3. Jan Hendrik CRAAN (o
Curaçao 21.01.1798 b. 08.02.1798).
1.2.4. Nathanael
Ellis CRAAN (o Curaçao .05.1800 b. 30.05.1800)
x Caroline BRINETI
dont 2 enfants.
1.2.4.1. Marie
Adélaïde CRAAN, dite Adèle (o Saint-Thomas, Iles
Vierges 22.07.1832).
1.2.4.2. Léopold
CRAAN (o Saint-Thomas, Iles Vierges
26.01.1838 b.
26.08.1838).
1.2.5. Anna Elizabeth
CRAANE (o Curaçao .08.1803 b. 31.08.1803).
1.2.6. Jacob CRAAN (o
Curaçao .03.1806 b. 10.04.1806).
1.2.7. Marie Willemina CRAANE (o Curaçao 02.11.1808 b. 06.12.1808)
qui
suit.
1.2.8. Anna Petronella
CRANE (o Curaçao .11.1813 b. 02.12.1813).
1.2.9. Alexander Marten CRAANE (o Curaçao
25.10.1816 b. 08.01.1817).
1.2.7. Marie
Willemina CRAANE (o Curaçao
02.11.1808 b. 06.12.1808 + Jacmel,
Haïti 1866/1876).
x
1) Curaçao 1828/1829 William BEASLEY (o Liverpool, Angleterre 14.03.
1800 b. église St. Nicholas 13.04.1800 + en mer, Cap
Hateras, Caroline du
Nord, USA ca. 1832)
capitaine de navire, fils légitime de William BEASLEY
et
de Sarah RUTHERFORD.
dont 1 enfant.
x2)
Santo Domingo,République Dominicaine ca.1836 Jean
Joseph Médard
POMMAYRAC, dit Lamy,
dit Pommayrac jeune (o Santo Domingo 01.03.
1815 b. 18.09.1815 +
Jacmel, Haïti 1894/1896) commerçant, fils légitime
de
Jacques François POMMAYRAC et de Louise Scolastique GIROUD
PETITON.
dont 6 enfants.
1.2.7.1.a. Raphael Henry
Gedeon BEAZLEY (o Willemstad, Curaçao 21.12
1829
d. Santo Domingo 31.07.1831 + Jacmel 06.12.1897)
négo-
ciant, consul de la République Dominicaine à Jacmel.
x Jacmel 13.07.1859 Apolline ERNEST (o Santo Domingo 09.02
1840 d. 09.03.1840 + Jacmel 25.06.1923)fille légitime
de Joseph
ERNEST
et de Claire Clara COPPENS. dont 7 enfants.
1.2.7.2.b.
Herminie POMMAYRAC (o Santo Domingo 1837 + Jacmel 04.07
1927)
rentière. sans
alliance.
1.2.7.3.b. Jacques François
POMMAYRAC, dit Aristide (o Santo Domingo
23.11.1843
d. 07.03.1844 b. cathédrale 07.03.1844 + Jacmel 01.
07.1861).
1.2.7.4.b. Joseph Clément
POMMAYRAC, dit Alcibiade (o Santo Domingo
23.11.1843
d. 07.03.1844 b. cathédrale 07.03.1844 + Port-au-
Prince
03.12.1908) homme de lettre, poète, instituteur, entrepre-
neur, homme politique.
*1)
Amélia SYLVAIN dont 1 enfant.
*2)
Suzanne BIROULET dont 1 enfant.
*3)
Marie Rose Vertulie SANNON (o Cap-Rouge, Jacmel 1866)
dont 1 enfant.
1.2.7.5.b.
Emile POMMAYRAC (o Jacmel
28.02.1847) mort jeune.
1.2.7.6.b.
Marie Célie POMMAYRAC (o Jacmel
. .1850 + France 1904/)
x Jacmel
03.10.1876 Alexandre CLAN (o Pultawa, Ukraine,
Russie
1845) docteur en médecine, chirurgien militaire, fils de
Zacarie CLAN et de Verra ARANKOFF. dont 2 enfants.
1.2.7.7.b. Marie Mathilde
Jeanne Emilie POMMAYRAC (o Jacmel 21.03.
1853
d. 05.07.1853 + France 1904/).
x
Jacmel 1873 Adrien SCHIESS (o Herisau, canton d?Appen-
zell, Suisse . . + France
1904/) dont 4 enfants.
*
* *
Réalisé par Peter Frisch. Généalogie POMMAYRAC 1.
Jacques François (Santiago Francisco) POMMAYRAC (o Givet, Ardennes,
France . . )
docteur en médecine, professeur en médecine, fils de
François POMMAYRAC
et de Marie Agnès VIERSET.
x Mayaguëz, Porto-Rico 31.08.1807
Louise Scholastique
(Luisa Escolastica) GIROUD PETITON (o Fort-Dauphin,
Saint-Domingue . .
+ Santo Domingo, République Dominicaine 08.
06.1858) fille de Médard GIROUD et de Magdelaine PETITON.
dont au moins 3 enfants.
1.1.
Pierre Paul Emmanuel POMMAYRAC (o Mayaguëz,
Porto-Rico 25.04.
1807 + Paris, France
10.07.1880) artiste peintre, portraitiste, miniaturis-
te,
auteur de portraits de la reine Isabelle d?Espagne, l?empereur de
France Napoléon
III, l?impératrice Eugénie, la princesse Mathilde et le
prince
imperial. sans alliance.
1.2.
Marie Agnès (Maria Ynès) POMMAYRAC, dite Mimi (o Saint-Thomas, Iles Vierges 06.11.1812 b. église catholique 30.11.1812)
x Santo Domingo, République
Dominicaine 01.07.1837 Valentin
Ramón DELGADO (o Santo
Domingo . . ) fils légitime de
Angel
Rosendo DELGADO et de Maria Josefa SANCHEZ.
1.3.
Médard Joseph (Medardo José) POMMAYRAC, dit Jean (Juan), dit
Lamy, dit Pommayrac jeune
(o Santo Domingo 01.03.1815 b. 18.09.
1815 + Jacmel, Haïti 1894/1896) négociant.
x Santo Domingo . .1836
Marie Willemina CRAANE (o Curaçao,
Antilles Néerlandaises 02.11.1808 b. église luthérienne 06.12.1808
+ Jacmel, Haïti 1866/1876) veuve William BEASLEY, fille légitime de Nathanael Ellis CRAANE et de Jacoba Hedewe de WINDT.
dont 6 enfants.
1.3.1. Herminie POMMAYRAC (o Santo Domingo
. .1837 + Jac-
mel, Haïti 04.07.1927)
sans alliance.
1.3.2. Jacques François (Francisco) POMMAYRAC, dit Aristide (o
Santo Domingo 23.11.1843 d. 07.03.1844 b. cathédrale
07.03.
1844 + Jacmel 01.07.1861).
1.3.3. Joseph Clément (Clemente) POMMAYRAC, dit Alcibiade (o
Santo Domingo 23.11.1843 d. 07.03.1844 b. cathédrale
07.03.
1844 + Port-au-Prince,
Haïti 03.12.1908) qui suit en 1.
1.3.4. Emile POMMAYRAC (o Jacmel
28.02.1847 d. . .1847)
1.3.5. Marie Célie POMMAYRAC (o Jacmel
. .1850 + France 1904/)
qui suit en 2.
1.3.6. Marie Mathilde Jeanne Emilie POMMAYRAC (o Jacmel 21.03.
1853 d. 05.07.1853 +
France 1904/) qui suit en 3.
* * *
1
1.3.3.
Joseph Clément (Clemente) POMMAYRAC, dit Alcibiade (o Santo Domin-
go
23.11.1843 d. 07.03.1844 b. 07.03.1844 + Port-au-Prince, Haïti 03.12.
1908) instituteur, poète,
entrepreneur des travaux publics,homme politique
*1) Amélie SYLVAIN
dont 1 enfant.
*2) Suzanne BIROULET
dont 1 enfant.
*3) Marie Rose Vertulie
SANNON (o Cap Rouge, Jacmel 1866)
dont 1 enfant.
1.3.3.1.a.
Marie Louise Alice Euchariste POMMAYRAC (o Jacmel
. .
1863 + Port-au-Prince
28.01.1948).
x
Jacmel ca. 1883 Michel Oreste LAFONTANT,
dit Michel
ORESTE (o Jacmel 08.04.1859 d. 05.11.1859 + New York,
USA 28.10.1918) avocat, sénateur, président
de la République,
fils
naturel de Job LAFONTANT et de Ne? sans postérité.
1.3.3.2.b. Marie Suzanne Céline POMMAYRAC (o Jacmel .09.1867 +
Port-au-Prince 09.05.1925)
x1)Jacmel 03.11.1886 Joseph
Benjamin FRAENCKEL (o Noest-
ved, Danemark
. .1863 + Port-au-Prince 28.11.1927) négo-
ciant, fils légitime de Joseph Benjamin Simon FRAENCKEL et
de
Caroline WAGNER.
)(
Port-au-Prince, section Nord 16.01.1908 dont 2 enfants.
x2)
Port-au-Prince 15.04.1909 Louis Joseph Léon d?Ennery
DÉJOIE (o Port-au-Prince
. .1862 + Port-au-Prince 06.11.
1934) fils légitime de Joseph Sébastien Marie Thérèze Victoire
d?Ennery DÉJOIE et d?Anne Elisabeth Véronique Catherine
ORIOL.
sans postérité.
1.3.3.2.b.1.a. Henriette FRAENCKEL (o Jacmel ca.
1888 + Jac-
mel .01.1899)
1.3.3.2.b.2.a.
Wilhelmina Caroline Maria FRAENCKEL (o Jac-
mel 15.12.1891 d. 23.12.1891 + Port-au-Prince
22.06.1964)
hôtelière.
x Port-au-Prince 24.03.1913 Constant Hugo Jo-
seph
Daniel VITAL (o Jacmel 12.12.1886 d. 07.04.
1887) commerçant, fils légitime de Jean-Baptiste
VITAL et de Jessica MORAVIA. sans
postérité.
1.3.3.3.c. Louis Massillon Colbert CAMILLE (o Jacmel 12.03.1887 d. 28.
06.1887
+ Jacmel après 1953) orfèvre.
x
Jacmel . . Marie Sainte Précina
LOHIER (o Jacmel
.03.1885 + avant
1953) fille de
dont 5 enfants.
1.3.3.3.c.1.
Lamy CAMILLE (o Jacmel ca.
1910).
1.3.3.3.c.2.
Joseph Alphonse Michel André Roussan CAMILLE
(o Jacmel 27.08.1912 d. 11.09.1912
+ Port-au-
Prince
07.12.1961) homme de lettres, journaliste.
x1) Port-au-Prince, section Est 25.01.1941 Simone
Marguerite
Marie Anne VAILLANT (o Port-au-Prin-
ce
09.05.1916 + Port-au-Prince 14.11.1943) institu-
trice, fille légitime de Bernard Edmond Serge
VAILLANT et de Marie Anne Marguerite VIEUX.
sans postérité.
x2) Port-au-Prince, section Est 14.08.1947 Anne
Isemela Laurette SANCHEZ (o Port-au-Prince 23.
10.1909)
fille légitime de Louis SANCHEZ et de Syl-
via DUFOUR. sans postérité.
x3) Port-au-Prince, section Est 12.11.1953 Angèle
Victorine
Laura TROUILLOT (o Port-au-Prince 04.
10.1924)
fille légitime de Justin TROUILLOT et
d?Olga DALENCOUR.
dont 2 enfants.
1.3.3.3.c.3.
Lamarre CAMILLE (o Jacmel
16.08.1913) secrétai-
re général au département des Travaux
Publics.
x Port-au-Prince, section Est 18.07.1964 Anne-Ma-
rie Olga GASTON (o Port-au-Prince 26.04.1924)
fille légitime de Mérion GASTON et de Carmen
MORIN.
1.3.3.3.c.4.
Louis Abraham Wermond CAMILLE (o Jacmel 16.
03.1915
d. 16.03.1915).
1.3.3.3.c.5.
Michel Côme Emilie CAMILLE (o Jacmel .09.1917
+
Jacmel 26.05.1919).
* * *
2
1.3.5. Marie Célie
POMMAYRAC (o Jacmel . .1850
+ France 1904/)
x Jacmel 03.10.1876
Alexandre CLAN (o Pultawa, Ukraine, Russie 1845
+ France /1904) docteur
en médecine, chirurgien militaire, fils de Zacarie
CLAN et de Verra ARANKOFF.
dont
2 enfants.
1.3.5.1. Wilhelmina
Marie Alexandra Olga CLAN (o Jacmel .07.1877)
x Jacmel 08.10.1904 son cousin Jean Marie Théodore
Fritz
SCHIESS
(o Jacmel .07.1874 + Port-au-Prince 05.10.1911) fils
Légitime
d?Adrien SCHIESS et de Marie Mathilde Jeanne Emilie
POMMAYRAC.
1.3.5.2. Alexandre André
CLAN (o Jérémie, Haïti 16.04.1881).
*
* *
3
1.3.6.
Marie Mathilde Jeanne Emilie POMMAYRAC (o Jacmel 21.03.1853 d. 05.
07.1853
+ France . .1904/)
x
Jacmel 1873 Adrien SCHIESS (o Herisau,
canton d?Appenzell, Suisse
. . + 1904/)
fils de
dont 4 enfants.
1.3.6.1. Jean Marie
Théodore Fritz SCHIESS (o Jacmel .07.1874 + Port-
au-Prince 05.10.1911)
x
Jacmel 08.10.1904 sa cousine Wilhelmina
Marie Alexandra Olga
CLAN (o
Jacmel .07.1877) fille légitime d?Alexandre CLAN et de
Marie Célie POMMAYRAC.
1.3.6.2. Adrien SCHIESS
1.3.6.3. Karl SCHIESS
1.3.6.4. Emile SCHIESS
* * *
Réalisé par Peter J. Frisch
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