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Les actes d'État civil du Cap
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Christina Schutt
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UN PETIT TOUR AU CAP-HAITIEN Tapie au fond d'une baie au flanc d'un petit morne, la ville du Cap aujourd'hui
Haïtien mais autrefois Français, fut fondée en 1670 par 12
aventuriers français dirigés par Pierre LELONG, le flibustier. De
village modeste où se croisaient boucaniers, flibustiers, engagés
et pêcheurs, le Cap se transforma en « Paris des Antilles »
riche et prospère au temps de Saint-Domingue et plus tard, théâtre
principal des différents épisodes tumultueux de l'histoire d'Haïti.
Ces épisodes laissèrent non seulement leur empreinte sur les « gens
du Nord» mais aussi ne fut pas sans conséquences pour
les archives de la ville. Pour ce qu'il s'agit de la période coloniale,
les registres paroissiaux et le gros des minutes notariales du Cap-Français
disparurent à jamais lors des différents troubles qui secouèrent
la colonie à la fin du XVIIIème siècle.
Malheureusement l'obligation avec effet rétroactif de recopier
les registres paroissiaux pour les envoyer en France, contenue dans l'édit
de 1776 ne fut pas été respectée, les
registres existants sont ceux qui ont été rapatriés par les Français à leur
départ. Il est assez difficile de remonter avant 1777 dans la majorité des localités
du Nord, exception faite pour Fort Dauphin (1705-1802), Port de Paix (1706-1803),
Ouanaminthe (1731-1791) et le Gros Morne (1732-1789).
La ville fut incendiée à plusieurs reprises, déjà
en 1690 par les Espagnols, puis en 1793 par Boukman et finalement par Henry
Christophe en 1802, qui s'était promis de réduire la ville en
cendres plutôt que de la rendre aux Français. Rasée par
le tremblement de terre de 1842, bombardée par le BULL DOG sous la présidence
de Salnave et inondée régulièrement, la période
haïtienne s'est malgré tout avérée plus heureuse pour
nos archives qui ont survécut aux affres de l'histoire. Elles ne sont
pas pour autant à l'abri. Les registres les plus anciens, faute de place
sont empilés sur une table ou à même le sol, dans un local
humide et poussiéreux qui devient de plus en plus exigu au fil des ans.
Les doubles des registres n'ont jamais été transférés
à Port-au-Prince comme ils auraient dû l'être.
Dans l'ensemble, les archives de l'État civil ont été bien
tenues. La collection de registres est complète sauf pour certaines années
où la qualité du papier a été négligée.
A la simple lecture des registres on dégage rapidement les observations
suivantes : la mortalité infantile est très élevée,
et la majorité des naissances sont naturelles. Les m?urs sont très
libres et le concubinage n'est pas mal vu et même très accepté.
A l'époque où j'ai effectué ces recherches aux archives
du Cap-Haïtien, il y a quelques années, j'étais à
mille lieues d'imaginer qu'un tel moyen de partage serait possible. Je n'ai
donc relevé avec le manque de rigueur d'une débutante, que les
actes liés à mes recherches personnelles hormis quelques-uns à
cause d'un nom à consonance familière. Je vous présente
donc ces actes ainsi que quelques-uns qui m'ont été communiqués
par Peter Frisch. REGISTRES DES NAISSANCES 1835
Acte #5
Naissance d'Elisabeth Clémentine WARLOOK, le 27 janvier 1835,
fille légitime de Anselme WARLOOK, habitant propriétaire
et de Marie Louise Fortunée PAUL.
Acte #7
Naissance de Joseph LARANTE, le 28 janvier 1835, fils de Victor
LARANTE et de Geneviève MAZIÈRE.
Acte # 12
Naissance de Rose Elisabeth CARVALHO, le 25 avril 1835, fils naturel
de Charles CARVALHO, négociant consignataire et Rose BOYER, propriétaire.
Acte #39
Naissance de Marie-Louise ZEPHIR, le 10 mai 1835, fille naturelle
de Pierre ZEPHIR, tonnelier, et de Marie-Joseph ANTOINE, couturière.
Acte #55
Naissance de Joseph Jonastasse BACKER, le 25 mai 1835 à la
Grande Rivière du Nord fils naturel de Henri Gustave BACKER et
de Marie René RICHARD dite Célimène.
Acte #74
Naissance de Marie Joseph Mélanie DEJOIE, le 6 juin 1835,
fille légitime de Timoléon DEJOIE et de Bonne Apolline
WARLOOK.
Acte #96
Naissance de Apolinaire Pierre CHAUVET, le 23 juillet 1835, fils
de Louis CHAUVET, capitaine du 29ème régiment
et de Marie Bonne Grace, couturière.
Acte #101
Naissance de Marie Joseph Germaine MOREAU, le 31 juillet 1835, fille
légitime de Louis MOREAU, marchand, et de Elisabeth LELONG.
Acte #108
Naissance de Marie Joseph et de Anne Marie, filles légitimes
de Numa BERNARDIN et de Marie Louise Joséphine SALOMON.
Acte #113
Naissance de Joseph BELIARD, fils légitime de Jean BELIARD
et de Marie Adélaïde ROBERT.
Acte #120
Naissance de Jean Destorelle AUGUSTE, fils naturel de Jean AUGUSTE,
directeur des membres du conseil des notables de cette ville, et de Marie
Joséphine BERNARDIN.
1839
Naissance de Marie Joseph Prosper Edelmonde BEAUFOSSE, fille légitime,
de Prosper BEAUFOSSE, propriétaire et de Marie Magdeleine CHAMBERLAND,
commerçante.
1ère expédition de l'acte délivrée à
la demande d'Evariste LAROCHE le 20 avril 1855.
Acte #49
Naissance de Pierre Bellaumont DUVIVIER, le 21 mai 1839, fils naturel
de Jean-Baptiste DUVIVIER, employé de la douane
et de Hersilie LAGROÜE (Veuve Maitre DELORME)
1859
Acte # 153, 9 juillet 1859
o Jean-Baptiste Déjoie LAROCHE, le 14 juin 1859 au Cap-Haitien, fils
légitime de Léonard Auguste Laroche et Marie Sophie
Elisabeth Zeilia DEJOIE.
Jean-Baptiste Déjoie LAROCHE porte comme il était commun
à l'époque, le nom de famille de sa mère comme prénom.
Médecin de formation, il est éduqué, comme ses frères
à Paris et revient ensuite dans son Cap-Haitien natal afin d'exercer
son métier. Il y ouvre plusieurs pharmacies. En cette fin de XIXème
siècle, la médecine scientifique est à ses débuts
et la population ne fréquente que timidement les cabinets médicaux
encouragés par les journées de consultations gratuites instaurées
par les médecins de l'époque pour les moins fortunés. Opposant
au régime du président Salomon, il s'exile à Paris avec
son frère Léon LAROCHE. Durant son exil il rencontre une jeune
française, Marie CONQUY, qu'il épouse. Ils eurent trois enfants
Renée, André et Suzanne. Née en 1869 Marie CONQUY décéde
très jeune, le 8 Aout 1893 en mettant au monde leur dernière fille
Suzanne. En 1912, Déjoie LAROCHE repart en Haïti où il entame
une carrière politique. Il est candidat à la présidence
en 1922. mais meut quelques mois plus tard des suites d'un typhus contracté
auprès de l'un de ses patients en 1922 à l'age de 62 ans.
1865
Acte #
oJean-Baptiste Arnicaux Arnold LAROCHE, le 11 aout 1865, fils légitime
de Henri LAROCHE fils et de Marie Anne Baptistine
Elida BACKER.
Arnold LAROCHE suit les traces d'Oswald DURAND son cousin de 15 ans son
aîné et devient poète. En effet, leurs deux grand-mères
Améthiste et Aricie VASTEY sont s?urs. Si nous voulions aller encore
plus loin, nous trouverions à nos deux poètes capois un autre
cousinage intéressant. La grand-mère de leurs mamans et mère
de Pompée Valentin de VASTEY est une demoiselle DUMAS, s?ur de Cessette
DUMAS, mère du général DUMAS et grand-mère de l'illustre
écrivain.
Arnold LAROCHE publia entre autres, un recueil de poésie LES BLUETTES,
consacré en partie à son amante Stella. Il se suicida en 1890
à Paris et fut enterré dans le caveau de la famille LAROCHE au
cimetière du Père-Lachaise. Les Plaintes de Toussaint Louverture
Dans un sombre cachot au fort de Joux, en France
Languissait un vieux noir qu'admirait l'univers
Trahi par les Français, jaloux de sa vaillance
Le noir fut dans ce fort jeté les pieds au fer.
Méprisant d'un consul l'atroce barbarie
Il répétait toujours:" Je meurs pour mon pays!".
Mais une nuit, pensant au ciel de la patrie,
A sa femme, à ses fils, à ses champs de maïs
Le guerrier s'écria dans un accent sincère:
"O mon pays! Mon coeur à tes doux souvenirs,
Ne peut gémir encore sur la terre étrangère
La voûte du cachot entend trop mes soupirs.
Le général français qui fait la guerre au monde,
De son prisonnier noir connaît-il les tourments?
Hélas! Il m'a jeté dans cette fosse immonde!
Bonaparte, rends-moi ma femme et mes enfants!
Le tyran! Qu'a-t-il fait? Un jour, je lui fis dire
Mais où donc est ma femme? Où donc sont mes deux fils?
Savez-vous, Africains, ce qu'il osa m'écrire?
- De vous en séparer, Toussaint, c'est mon avis -
Bonaparte, ton c?ur n'est pas le c?ur d'un père.
Puisque Dieu t'a fait roi des faibles et des puissants,
Pourquoi, ne veux-tu pas que l'Africain prospère?
Bonaparte, rends-moi ma femme et mes enfants!
Descends, Napoléon, descends de ta puissance!
A travers le guichet du cachot du vieux noir
Viens écouter sa voix où parle l'innocence,
La voix qui fait pleurer le c?ur quand vient le soir.
Viens voir sur le grabat tout humide de larmes
Un martyr qui se plaint de tes bras triomphants,
Un guerrier africain dont tu craignais les armes
Bonaparte, rends-moi ma femme et mes enfants!
"O mornes! O rochers! O ciel bleu des Antilles!
Pleurez de votre ciel le destin malheureux,
Dans les fers inhumains, supplice des bastilles,
Regardez-le poussant des soupirs douloureux,
Couvert d'impurs lambeaux, se tordant sous les dalles
De son cachot humide! ... O grand parmi les grands.
De ton prisonnier noir, viens entendre les râles,
Et viens lui rendre enfin sa femme et ses enfants!
"Te souviens-tu du soir, ô ma belle africaine!
Ou rêvant près de moi sous le manguier en fleurs,
Je t'ai dit: Penses-tu que ce grand Capitaine,
Ce superbe Consul causera nos malheurs?
Tu me répondis: "Non! Il combat pour la gloire,
Et les vaillants héros sont des c?urs trop cléments."
Et bien, il ne l'est pas! On ne saurait le croire
Hélas! Il m'a ravi ma femme et mes enfants!
"O Bonaparte! Un jour à ton chevet, sans doute,
Tes yeux, comme les miens, verront grandir deux fils
Alors quand le destin de son bras qu'on redoute
D'un coup aura détruit ton palais de rubis,
D'or et de diamants, dans une tour horrible
Ou sur un noir rocher, de moment en moment,
Comme moi tu diras dans un accent pénible:
"O vainqueur, rends-moi ma femme et mes enfants!"
Le prisonnier de Joux vivra dans ta pensée,
Les regards expirants troubleront ton sommeil,
Tu l'entendras sans cesse à ton âme affaissée
Demander: Mais pourquoi prives-tu de soleil,
Napoléon, le noir protégeant sa patrie,
Pourquoi, Napoléon, toi qui soutiens, défends
Le droit, la Liberté, combats la barbarie,
As-tu ravi du noir la femme et les enfants?
(Arnold Laroche ? Les Bluettes)
1868
Acte # 259, 21 décembre 1868
o Peter Gottlieb Christoph SCHUTT, le 26 avril 1868, fils légitime
de Detlef Otto SCHÜTT et Hélène BUHROW.
Peter Gottlieb BUHROW
Peter Gottlieb Christoph SCHUTT, le nouveau-né, est la troisième
génération de cette famille allemande en Haïti. Son grand-père
Peter Gottlieb BUHROW, fils d'armateur et petit-fils de marin, s'embarqua du
port de Hambourg à l'âge de 19 ans pour une nouvelle vie dans le
Nouveau Monde, 30 thalers en poche, laissant derrière lui une Europe
vieille et fatiguée, une famille prospère et une jeune fille amoureuse
pour une Amérique pleine d'incertitudes mais aussi de rêves. Il
vint en Haïti où de nombreux commerçants allemands s'établissaient
dans les villes portuaires comme négociants consignataires. Les marins
allemands que Peter Gottlieb fréquentaient dans le port de Hambourg revenaient
avec des histoires colorées de terres où tout restait à
entreprendre? Les Allemands qui s'installaient en Haiti était bien
reçus et cela lui semblait être l'endroit idéal pour commencer
une nouvelle vie.
A une époque, où 9 heures d'avion lient l'Europe à l'Amérique,
on imagine que très difficilement ce que pouvait être la traversée
de l'Océan Atlantique. Elle mérite qu'on s'y attarde un peu. Le
voyage était non seulement éprouvant mais aussi très long
car dépendait des conditions climatiques et pouvait durer jusqu'à
70 jours. Les navires construits à l'origine pour le transport de marchandises
s'équipèrent tant bien que mal pour le transport d'émigrants
vers l'Amérique ceci pour éviter un voyage de retour à
vide. Le compartiment réservé aux passagers était en général
mal aéré et mal éclairé. Pendant les nombreuses
tempêtes qui pouvaient durer plusieurs jours, les passagers étaient
confinés dans leurs quartiers, sans éclairage pour éviter
les risques d'incendie, sans possibilité d'accéder au pont, les
fenêtres bien fermées pour éviter les grosses vagues. Les
passagers étaient entassés dans la crasse et les odeurs qui s'accumulaient.
Certains bateaux disposaient de cabines pour les passagers plus fortunés
mais la grande majorité des millions d'immigrants qui firent la traversée
vers l'Amérique le firent dans des conditions pas très agréables
certes, mais de leur propre gré.
Peter Gottlieb BUHROW arriva à Port-au-Prince en 1838 et au Cap-Haïtien
en 1841et commença à travailler dans la succursale haïtienne
de la compagnie FINKE BANC & Co. En 1845, il fut nommé associé
et 1854, la succursale haïtienne de la compagnie lui est entièrement
transmise et il l'inscrira à son nom dans les registres de Hambourg.
Avant de quitter Hambourg, il avait déjà rencontré celle
qui deviendrait sa femme. Ils avaient en effet grandi ensemble dans le milieu
maritime de Hambourg. Le père de la jeune Elise DECKER était le
capitaine du plus grand bateau de Hambourg et le père de Johann Gottlieb
BUHROW un armateur et commerçant en fournitures pour marins et bateaux.
Leurs familles se fréquentaient et vivaient dans le même quartier.
Élise travaillait dans les affaires de la famille BUHROW qui exportait
des tissus vers les Grandes Antilles. En 1844, il repart pour l'Allemagne et
revoit Élise à cette occasion, leur engagement se précise,
car même s'il lui avait demandé de ne pas l'attendre. Amoureuse,
elle l'attend malgré tout. Il repart en Haïti et celle-ci le rejoint
là-bas en 1845 et il l'épouse le jour même de son arrivée
au Cap-Haïtien. Ils passeront presque 50 ans ensemble et ne se quitteront
quasiment jamais.
Élise supporta très mal la chaleur et l'humidité du climat
haïtien et 10 ans après son arrivée là-bas, ils préparèrent
leurs malles pour repartir vers leur pays d'origine avec trois petits allemands
nés sous les tropiques, Hélène (9 ans), Émile (8
ans) et Ida (1 an).
Le premier hiver loin d'Haïti fut d'une rudesse à laquelle les petits
n'étaient pas habitués et avant la fin de l'année, les
deux plus jeunes, Émile et Ida, moururent des suites d'une épidémie
d'oreillons. Ce fut un drame pour la famille et pour la petite Hélène
qui avait perdu ses compagnons de jeu. Élise enceinte, mis au monde la
petite Frances peu de temps après.
Hélène BUHROW épousa Detlef Otto SCHUTT, jeune apprenti
de l'entreprise BUHROW. Puis après sa mort survenue en 1883, ce dernier
épousa sa jeune s?ur Frances.
Acte # 115, 23 mai 1868
o Valeski VASTEY, le 22 mars 1868, fils légitime de Bessières
VASTEY et Octavie MANMARING (?).
Acte # 108, acte de reconnaissance dressé le 18 mai 1865
oAnne LAROCHE, née à la Grande Rivière, le 21 mars
1862, fille naturelle de Henry LAROCHE et de Marie Jeanne Jean-Jacques
FRANCOIS dite Lisettine.
Anne LAROCHE appelée aussi Euzélie eut un fils de Raoul
AUGUSTE, Joseph Lemercier LAROCHE. Raoul AUGUSTE ne reconnut que tardivement
ce fils qui choisit de garder tout de même le nom de sa mère. Joseph
Lemercier LAROCHE est devenu tristement célèbre par sa mort tragique
dans le naufrage du Titanic.
Acte #109, acte de reconnaissance dressé le 18 mai 1868
oJacques Bertrand LAROCHE, né au Cap-Haitien, le 24 juillet 1865,
fils naturel de Henry LAROCHE et de Marie Jeanne Jean-Jacques
FRANCOIS, dite Lisettine.
Acte # 110, 18 mai 1868
o Marie Altagrace Lucina LAROCHE, le 10 mai 1868, fille naturelle de
Henry LAROCHE et de Félicité PETIGNY.
Henry LAROCHE, alias « Père Cadet » est l'auteur
d'une très nombreuse de descendance qu'il a eut de 10 femmes différentes.
De félicité PETIGNY, il eut à notre connaissance 3 filles,
Lucina, Alcine et Marie, future épouse d'Edouard KAMPMANN.
Acte # 22, 25 janvier 1868
o Théophine Bérénice BELIARD, le 20 juillet 1868 au
Cap-Haitien, fille naturelle de Jean Théodate BELIARD et de Mazélie
BARBAULT.
1878
Acte # 222, 23 octobre 1878
oCharles Joseph Léonce DEJOIE, le 20 octobre 1878, né au Cap-Haitien,
fils légitime de Warlook DEJOIE et de Anne Marie Adélaide
Emma DUGUE.
Le couple Léonce DEJOIE et Emma DUGUE ont eu 2 fils : Jules
et Léonce.
Léonce DEJOIE a épousé Anne Maria LAROCHE, fille de Talleyrand
LAROCHE et de Elida TERLONGE :
- Louis DEJOIE
- Lucie DEJOIE
- Marcelle DEJOIE
- Yvonne DEJOIE
- Marie DEJOIE
Jules DEJOIE a épousé Floraine AUGUSTE, fille d'Adhémar
AUGUSTE et de Caroline BOX. Ils eurent :
- Gabriel DEJOIE
- Marie Thérèse DEJOIE
- Emma DEJOIE
- Emilie DEJOIE
1881
Acte # 8, 8 janvier 1881
oAdélaide Anne Marie TERLONGE, le 7 janvier 1881, fille légitime
de Alexandre TERLONGE et de Marie Elisabeth Florida
MAISONNEUVE.
Acte #368, 16 aout 1881
oGeneviève Marie Carmelle Protège BELIARD, le 15 juillet 1881,
fille légitime de Annibal BELIARD et de Thérèse
Marguerite Alexandrine TASSY.
1893
Acte # 61, 14 mars 1893
o Rolph Edmond SCHUTT, le 25 février 1893, fils naturel de Peter
Gottlieb Christoph SCHUTT et de Esmeralda DOSKE.
Acte # 137, 30 mai 1893
o Jean Emmanuel Alexis DEETJEN, le 20 mai 1893, au Cap-Haitien, fils naturel
de Raoul Emmanuel Jean DEETJEN et de Marie Anne Altagrace
Lufétine BELIARD.
Les Mariages du Cap-Haïtien
X au Cap-Haitien le 12 juin 1850 d'Etienne dit Evariste LAROCHE,
né au Cap âgé de 25 ans, commis, fils légitime d'Henry
LAROCHE, spéculateur en denrées du pays et membre du Conseil
de l'arrondissement, et feue Virginie CHAUVETTE, avec Marie
Grâce BAUFOSSE, née au Dondon âgée de
19 ans, fille légitime de feu François BAUFOSSE
et Marie Françoise AUGUSTE.
Acte de naissance de l'époux, inscrit au Cap le 12 aout 1825.
Acte de mariage des parents de l'épouse, inscrit au Cap le 26 mars 1842
X au Cap-Haitien le 18 juillet 1851 de Jean-Charles dit Thimoléon
LAROCHE, né au Cap âgé de 24 ans, spéculateur
en denrées du pays, fils légitime d'Henry LAROCHE,
membre du Conseil de l'arrondissement, et feue Virginie CHAUVETTE,
avec Marie Magdelaine dite Ornélie BAUFOSSE,
née au Dondon âgée de 18 ans, fille légitime de feu
François BAUFOSSE et Marie Françoise
dite Eloise AUGUSTE, marchande.
Acte de naissance de l'époux, inscrit au Cap le 25 juin 1827.
Acte de mariage des parents de l'épouse, inscrit au Cap le 26 mars 1842
X au Cap-Haitien le 17 décembre 1880 de Jean Jacques Dessalines
Cincinnatus LECONTE né à Saint-Michel de l'Attalaye âgé
de 26 ans, chef de bureau de la douane du Cap, fils légitime de feu Jean
Jacques Dessalines Cinna LECONTE et Florélia RAPHAEL avec
Reine Joséphine LAROCHE, née au Cap, âgée de 31 ans
et trois mois, épouse divorcée de Pierre Bellaumont DUVIVIER,
fille légitime d'Etienne dit Evariste LAROCHE, secrétaire d'État
de l'Intérieur et Marie Grâce BEAUFOSSE.
L'acte de naissance de l'épouse a été enregistré
au Cap à la date du 6 décembre 1849.
Cincinnatus LECONTE
Les registres de décès du Cap-Haitien 1855
Acte#9
Décès de Archibald Joseph MAC GUFFI,
le 4 janvier 1855, à l'age de 2 ans, fils légitime de Archibald
MAC GUFFI et de Zeda Marie Anne BERTRAND.
1859
Acte #12
Décès de Marie Jeanne Emilie DEJOIE le 21 janvier 1859,
fille légitime de Pierre Telismon DEJOIE, aide de camp du général
de division DEJOIE et de la dame Anne Jeanne Octalie HERIVAUX.
Acte #88
Décès de Marguerite BLAIN, le 31 mai 1859 à
l'age de 48 ans, fille naturelle de feu James BLAIN et de feue
Marie Raphaelle SMITH.
Acte #90
Décès de Joseph BLAIN le 3 juin 1859 à l'age
de 42 ans, fils naturel de feu James BLAIN et de feue Marie
Raphaelle SMITH.
En l'espace de 4 jours, un frère et une s?ur décèdent,
s'agit-il d'une épidémie ? Ces actes nous permettent de compléter
les données déjà présentes sur la base de données.
James BLAIN et Marie Raphaelle SMITH ont eu également James II BLAIN
qui a épousé Alexandrine Marie Louise CARVHALO.
1860
Acte # 151
Déclaration du décès de Virginie CHAUVETTE née
à Camp Louise, épouse Henry LAROCHE, domiciliée
au Cap, agée de 49 ans, lors de l'événement du 7 mai 1842,
fille naturelle de feu Chauvette Dubreuil et de feue Jeannette MÛZA.
Déclaration faite par Evariste LAROCHE, commerçant, le 24
septembre 1860.
Acte # 152
Déclaration du décès de Clarisse CHAUVETTE, épouse
Sylvain PREZEAU, native de Camp-Louise, fille naturelle de feu Chauvette
Dubreuil et de feue Jeannette MÛZA, décédée
au Cap, lors de l'événement du 7 mai 1842. Déclaration
faite par Evariste LAROCHE, neveu du côté maternel de la défunte.
Les CHAUVET-DUBREUIL
La famille CHAUVET-DUBREUIL était une famille de colons installée
dans les environs de Dondon. Les s?urs Virginie et Clarisse Chauvette naissent
au Dondon, filles de Chauvette Dubreuil et de Jeannette Mûza. Qui est
ce Chauvette Dubreuil ? Est-il lié à la famille CHAUVET-DUBREUIL
vivant dans la même localité ?
Nous avons également dans la base de données des archives de Port-au-Prince,
un François Joseph Chauvette Dubreuil , général de l'armée,
qui est père d'une petite Chauvetine Dubreuil née le 18 septembre
1810. Il a alors 39 ans ce qui le fait naître en 1771. Nous retrouvons
également l'acte un François Joseph Chauvette, adjudant général,
né au Cap-Haïtien décédé le 16 avril 1813 à
Port-au-Prince, fils de Chauvette et de Jeannette ! ! ! Il aurait eu 40 ans
lors de son décès ce qui l'aurait fait naître en 1773. François
Joseph Chauvette Dubreuil pourrait très bien être le frère
de Virginie et de Clarisse Chauvette mais cela reste à vérifier. L'EVENEMENT
Le Cap-Haïtien d'avant 1842, nous est décrit par John CANDLER dans
son BRIEF NOTICES OF HAYTI, publié quelques mois avant le tremblement
de terre, comme une ville ayant 27 rues allant d'Est en Ouest, croisées
en angle droit par 19 autres allant du Nord au Sud avec des maisons qui avait
dû autrefois être magnifiques, à deux ou trois étages.
Selon notre auteur, la ville ressemble curieusement à Saint-Pierre de
la Martinique. Le rez-de-chaussée de ces maisons est souvent occupé
par des boutiques, des entrepôts ou des étables et les étages
supérieurs servent de résidence aux familles capoises. Les autorités
de la ville de cette période estiment la population à 9.000 personnes.
Le tremblement de terre baptisé « l'événement »
par les Capois frappa le Cap de plein fouet le 7 mai 1842 et réduit en
l'espace de quelques minutes cette ville déjà reconstruite plusieurs
fois, en un tas de ruines fumantes. Il n'est pas une famille qui ne pleura des
parents et on estime que la moitié de la population disparut sous les
décombres.
Jean Demesvar DELORME âgé de 11 ans à l'époque
écrit dans ses mémoires : " Un bruit sourd, un grondement
lointain, lugubre, comme sortant d'un gouffre profond se fait entendre du côté
de l'Est. (?) Le bruit sourd grossit. Nous chancelons, mon frère
et moi tombons aussi. le mur de la caserne au Nord s'ébranle et tombe
presqu'en même temps que nous. (?) Le clocher de la cathédrale
que j'avais en face se mit à balancer dans l'air, les cloches sonnant
à toute volée en carillon sans rythme, sinistre, un glas horrible.
Le clocher s'écroule, les parties hautes les premières. Puis l'église
s'abat, et toutes les maisons environnantes, et toutes les maisons que je voyais,
et enfin la ville entière. Tout cela avec un bruit sans nom, grondant
au milieu d'une buée épaisse sortie des murailles brisées
et qui s'épaississant de plus en plus était devenu un nuage noir,
lugubre, comme ceux des grosses tempêtes sur mer, et bientôt sillonnée
comme eux de lueurs rouges, ardentes agitées en tous les sens. "
Peter Gottlieb BUHROW, jeune négociant allemand du Cap-Haïtien,
fut surpris par la catastrophe dans son lit et enseveli sous les décombres
de sa maison. Il écrit à ses parents à Hambourg le 15 mai
1842 dans ces termes : « Que d'angoisses et de souffrances
terribles ai-je ressenties au cours des 10 heures durant lesquelles j'ai été
condamné sous les décombres et les poutres. Mon bras gauche était
totalement enfoui et mon corps était coincé sous l'escalier, une
grosse roche sur ma poitrine menaçant de me couper le souffle. (?)
Il ne perd pas courage et arrive à se dégager peu à
peu de cette de cette couche de briques, de roches, de chaux et de tuiles de
bois le recouvrant. « Je tombai alors à genoux malgré
mes blessures et remerciai le Créateur qui avait permis ma libération.
Je ne pouvais plus marcher aussi me mis-je à ramper sur les mains à
travers les décombres ne reconnaissant plus rien des lieux où
j'avais habité et me retrouvant enfin, sous une table de billard. (?)
J'arrivai enfin vers 4 heures du matin au bord de la mer où se trouvait
une foule de gens dont certains priaient et d'autres pleuraient ou hurlaient
de douleur du fait de leurs graves blessures.(?) La ville est totalement
en ruines et ce qui n'a pas été brûlé est pillé.
En effet dès le premier jour apparurent des bandits de l'intérieur
du pays qui dérobèrent tout ce qu'ils purent trouver puisque l'ordre
militaire avait disparu. (?) Avec les tous les cadavres enfouis sous les
ruines et la forte chaleur qui règne à cette époque de
l'année, nous craignons que la peste ne fasse son apparition. »
1861
Acte # 216
Décès de Alexandre Thimoléon Anténor DUPUY,
agé de 31 ans, le 19 septembre 1861, fils naturel de Thimoléon
DUPUY et de Liman DENOYER.
Il épousa Nanine DURAND, fille de Joseph DURAND, demi-frère
d'Oswald DURAND et de Nela DUVIVIER, fille de Jean-Baptiste DUVIVIER et de Hersile
Catherine LAGROUE.
Acte # 170
Décès de Félicia GAUTHIER le 18-4-1861 agée
de 2 ans, fille naturelle de Beaubrun GAUTHIER et de Targérie
ARNÉ, couturière.
1873
Acte #26
Décès de Jean-Baptiste DUVIVIER, le 28 février
1873, à l'age de 60 ans, commerçant, fils naturel de feus DUVIVIER
et Franciette TASSY.
L'ASCENDANCE DE JEAN DEMESVAR DELORME
En lisant la relation du tremblement de terre par Jean Demesvar DELORME, je
suis peut-être tombée sur une information assez intéressante.
Dans le document, il mentionne deux de ses frères Bellomont et Darbelle,
prénoms assez rares mais qui sont ceux également de Bellomont
et Darbelle DUVIVIER. Ensuite, il mentionne son beau-père dont il ne
cite pas le nom mais précise qu'il est lié à la famille
TASSY. Dans les actes de naissance de Pierre Bellaumont DUVIVIER et de Louis
Noradin DUVIVIER Hersilie LAGROUE est citée comme la veuve du Maitre
DELORME. Jean Demesvar DELORME est vraisemblablement le fils de Hersilie Catherine
LAGROUE et d'un Monsieur DELORME. Elle eut ensuite une liaison avec Jean-Baptiste
DUVIVIER fils de Franciette TASSY qui lui donna ses autres enfants. Le texte
donne également le nom d'un autre de ses frères Anderson, d'une
s?ur Edelmonde dont on ne sait lequel des hommes est le père, mais
il cite également le dernier-né de sa mère Jules qui est
vraisemblablement Jules DUVIVIER.
Jean-Baptiste DUVIVIER et Hersilie Catherine LAGROUE ont eu :
Darbelle DUVIVIER (1835-1891) qui épouse Marie Joseph Naïa
RICOUR
Bellaumont DUVIVIER (1839-1884) qui épouse Reine-Joséphine
LAROCHE
Louis Noradin DUVIVIER
Marie Louise Nela DUVIVIER épouse de Joseph DURAND
Jules DUVIVIER
Jean-Baptiste DUVIVIER eut de Prospérine PROSPER :
Alicia DUVIVIER (1838-1875)
Il également un autre fils cité dans l'acte de décès
d'Alicia, appelé Duverval, dont ignore le nom de la mère. 1861
Acte # 216
Décès de Alexandre Thimoléon Anténor DUPUY,
agé de 31 ans, le 19 septembre 1861, fils naturel de Thimoléon
DUPUY et de Liman DENOYER.
Il épousa Nanine DURAND, fille de Joseph DURAND, demi-frère
d'Oswald DURAND et de Nela DUVIVIER, fille de Jean-Baptiste DUVIVIER et de Hersile
Catherine LAGROUE.
Acte # 170
Décès de Félicia GAUTHIER le 18-4-1861 agée
de 2 ans, fille naturelle de Beaubrun GAUTHIER et de Targérie
ARNÉ, couturière.
1873
Acte #26
Décès de Jean-Baptiste DUVIVIER, le 28 février
1873, à l'age de 60 ans, commerçant, fils naturel de feus DUVIVIER
et Franciette TASSY.
L'ASCENDANCE DE JEAN DEMESVAR DELORME
En lisant la relation du tremblement de terre par Jean Demesvar DELORME, je
suis peut-être tombée sur une information assez intéressante.
Dans le document, il mentionne deux de ses frères Bellomont et Darbelle,
prénoms assez rares mais qui sont ceux également de Bellomont
et Darbelle DUVIVIER. Ensuite, il mentionne son beau-père dont il ne
cite pas le nom mais précise qu'il est lié à la famille
TASSY. Dans les actes de naissance de Pierre Bellaumont DUVIVIER et de Louis
Noradin DUVIVIER Hersilie LAGROUE est citée comme la veuve du Maitre
DELORME. Jean Demesvar DELORME est vraisemblablement le fils de Hersilie Catherine
LAGROUE et d'un Monsieur DELORME. Elle eut ensuite une liaison avec Jean-Baptiste
DUVIVIER fils de Franciette TASSY qui lui donna ses autres enfants. Le texte
donne également le nom d'un autre de ses frères Anderson, d'une
s?ur Edelmonde dont on ne sait lequel des hommes est le père, mais
il cite également le dernier-né de sa mère Jules qui est
vraisemblablement Jules DUVIVIER.
Jean-Baptiste DUVIVIER et Hersilie Catherine LAGROUE ont eu :
Darbelle DUVIVIER (1835-1891) qui épouse Marie Joseph Naïa
RICOUR
Bellaumont DUVIVIER (1839-1884) qui épouse Reine-Joséphine
LAROCHE
Louis Noradin DUVIVIER
Marie Louise Nela DUVIVIER épouse de Joseph DURAND
Jules DUVIVIER
Jean-Baptiste DUVIVIER eut de Prospérine PROSPER :
Alicia DUVIVIER (1838-1875)
Il également un autre fils cité dans l'acte de décès
d'Alicia, appelé Duverval, dont ignore le nom de la mère.
Acte #77
Décès Louise Théophile Lufétine BELIARD
le 2 juin 1873 à l'age de 68 ans, fille légitime de feu BELIARD
et Aimée RIVIERE. Déclaration de Jean-Baptiste DESROCHE,
planteur, neveu de la décédée.
Acte #111
Décès de Jean-Louis GAUTHIER à l'age de 55 ans,
le 19 juillet 1873, commerçant, fils naturel de feu Louis GAUTHIER
et Marie Anne FROUSELLE.
1875
Acte # 27
Décès de Anne Pamela BELIARD le 25 mai
1875 à 56 ans, fille légitime de Cadichon BELIARD
et de feue Aimée RIVIERE.
Acte #100
Décès de Marie Altagrace Philomène
Thérèse Alucia DUVIVIER, le 25 septembre
1875, à l'age de 37 ans, couturière, fille naturelle de feu Jean-Baptiste
DUVIVIER et de feue Prospérine PROSPER. Déclaration
faite par Duverval DUVIVIER, frère du côté paternel,
sellier.
1876
Acte # 68
+ Henry LAROCHE père, à 86 ans, spéculateur
en denrées, né au Borgne, domicilié au Cap rues St Louis
et Vielle Jouaillerie, spéculateur en denrées, fils naturel des
feus Henry LAROCHE et Hellène FRANCOIS.
Henry LAROCHE, bottier du Roi Henry Christophe, fut surnommé « Cadet »
par ce dernier, car ils portaient le même prénom. Ce sobriquet lui
est resté toute sa vie et il est devenu
« père Cadet » dans ses vieux jours, trônant
à la tête d'un véritable clan. Il a eut à notre connaissance
une trentaine d'enfants de 10 femmes différentes, qu'il a tous reconnus,
et une soixantaine de petit-enfants
1877
Acte # 105
+ Jean-Baptiste Florian DUVIVIER, le 4 mars 1877,
9 ans, fils légitime de Darbelle DUVIVIER et de Marie
Joseph Naïa RICOUR.
Acte # 126
+ Charles DEETJEN, le 26-3-1877, à 27 ans, chef de bureau
à la douane, fils naturel de feu Charles DEETJEN et de Mathilda
GULLIVER, marchande.
Acte # 269
+ Henri LAROCHE, le 17-9-1877, à 22 ans, commis négociant,
fils légitime de feu, Thimoléon LAROCHE et de feue
Ornellie BEAUFOSSE.
Déclaration faite par Thimoléon LAROCHE, 25 ans, commis négociant
et conseiller communal, frère du décédé et Cincinnatus
LECONTE, âgé de 22 ans, instituteur
Acte # 340
+ Emma VASTEY, à 4 ans, fille de Bessières VASTEY
et de Octavie MANSSARING (je ne suis pas sûre de l'orthographe) 1881
Acte # 167
+ Nicolas Marisé LAROCHE, le 13-6-1881, a l'age de 21 ans et
8 jours, propriétaire, né et domicilié au Cap, fils naturel
de feu Henry LAROCHE père et de Laure LANIER
Acte # 611
+ Hermann SCHUTT, le 28-11-1881, âgé de 2 ans et
2 mois, né à Hambourg, fils légitime de Otto SCHUTT
et de Helène.
Il s'agit d'Hélène BUHROW
Acte # 656
+ Charles Etienne Roche Gustave Timoléon LAROCHE, le 12-12-1881,
âgé de 2 mois et demi, fils légitime de Thimoléon
LAROCHE et de Artémise DESROCHES.
Déclaration faite par Anténor FIRMIN âgé de 31 ans,
avocat, et Charles SALNAVE.
1882
Acte #156
Décès de Charles Alexis Joseph DEETJEN, à l'age
de 25 ans, commerçant, fils naturel de feu Charles DEETJEN et de
Mathilda GULLIVER, marchande de publique.
Acte #158
Décès de Estella LECONTE, veuve Jean-Baptiste SAMSON
à l'age de 70 ans, fille légitime de feu, Cincinnatus LECONTE
et de feue Anne LACHALATTE.
Combien y-a-t-il eut de Cincinnatus LECONTE ? Dans l'ouvrage de Vergniaud
LECONTE, intitulé HENRI CHRISTOPHE DANS L'HISTOIRE D'HAITI l'auteur
fait allusion à un Cincinnatus LECONTE qui est nommé chevalier par
le Roi Christophe, celui-ci était surintendant de l'administration des
théâtres du Roi. A la page, 299, l'auteur cite son père qui
s'appelle également « Cincinnatus LECONTE ».
Nous avons plus loin, ce Jean-Baptiste Cincinnatus LECONTE époux de
Marie Louise Alexandrine NOEL qui pourraient être les parents de Vergniaud
LECONTE.
A ma connaissance, Jean-Jacques Dessalines Cincinnatus LECONTE, n'a pas eu d'enfants,
il a épousé Reine Joséphine LAROCHE et a élevé
ses deux filles, Lucie et Ornellie DUVIVIER comme les siennes.
Afin de mettre un peu d'ordre dans cet imbroglio, qui a l'arbre généalogique
de la famille LECONTE ?
Acte # 207
Décès de Paris GAUTHIER, à l'age de 56 ans, le
15-11-1882, fils naturel de feu Pierre GAUTHIER et de feue Clarisse
LEBLANC. Déclaration faite le 15-11-1882 par Pierre Ali VERNE agé
de 27 ans et par Jérome Adhémar AUGUSTE agé de 24 ans.
Acte #238
Décès de Marie Louise Alexandrine NOEL à l'age
de 47 ans, le 18 décembre 1882 épouse de Jean-Baptiste Cincinnatus
LECONTE, fille légitime de Joseph Masaël Lucien
NOEL et de feue Marie Couronne Eléonore GOURGUE.
1883
Acte # 38
Décès de Bonne Appoline WARLOOK, Veuve Thimoléon
DEJOIE, le 25 mars 1883, agée de 82 ans, née à Philadelphie,
fille légitime de feu WARLOOK et de feue Clémentine CHAUFARD.
Acte # 54
+ Anne Elisabeth Dieudonnée LECONTE, le 19-10-1883, épouse
de Raoul AUGUSTE, âgée de 26 ans et demi, née et domiciliée
au Cap.
Acte #36
+ Veuve Jean-Baptiste DUVIVIER, dans la nuit du 15 au 16 avril 1887,
âgée de 78 ans.
Il s'agit vraisemblablement de Catherine Hersilie LAGROÜE, serait-elle
apparentée à ce monsieur LAGROUE, secrétaire et notaire,
nommé baron par le Roi Christophe ?
Acte # 69
Décès de Jean-Marie Maurice AUGUSTE, le 4 juin 1883,
agé de 1 an et 11 mois, fils légitime de Jean Destorel
AUGUSTE et de Rosalie VANBRACK.
Acte # 127
Décès de Charles Emmanuel DEETJEN, le 12 octobre 1883,
agé de 7 ans, fils légitime de Charles DEETJEN et
de Joséphine MARTIN, marchande.
Acte # 166
Décès de Marie Joseph Elida TERLONGE, épouse Joseph
Talleyrand LAROCHE, le 29 décembre 1883 agée de 29 ans.
Déclaration faite par Cincinnatus LECONTE et Alexandre TERLONGE.
Joseph Talleyrand LAROCHE est né le 20 décembre 1854 au Cap-Haitien.
Il est le fils de Henry « Cadet » LAROCHE et de Laure LANIER
et a été reconnu par son père par un acte datant du 3 février
1857. Il épouse Elida TERLONGE, ils ont deux enfants, Victor et Maria.
Partisan de Boyer BAZELAIS, il fait partie de l'expédition de Miragôane.
Il est tué avec son frère Toussaint LAROCHE, le 8 janvier 1884.
Joseph Talleyrand LAROCHE
Photo prise à Kingston en 1882
1884
Acte #7
Décès de Eglancia PARET, le 25-11-1884, agée de
36 ans, épouse Lario LANOIX.
Acte # 13
Décès de Eleonore BOBO le 3 mars 1884, fille naturelle
de feu Présent BOBO et de Eloisine HYPPOLITE.
Acte # 52
Décès de Cincinnatus LECONTE, à l'age 47
ans le 27 juillet 1884, commis négociant, fils de feu Valcour LECONTE.
Acte #57
Décès de Anne-Cécile PETIGNY, le
17 septembre 1884, agée de 8 mois, fille naturelle de Joseph Féligny
PETIGNY et de feue Aricie LATORTUE.
Acte # 83
Décès de Pagès BLAIN, le 7 novembre 1884,
agé de 37 ans, fils naturel de Sylvestre BLAIN et de Arricy
MONTHENOR.
Acte #91
+ Béatrix JOSEPH veuve Jean-Louis DUGUE
le 9 juillet 1884, âgée de 108 ans, née et domiciliée
au Cap, fille des feux époux JOSEPH.
Déclaration faite le 9 juillet 1884 par Périclès DUGUE
âgé de 31 ans et demi, petit-fils de la décédée
et Auguste ALBERT, instituteur
Acte # 146
+ de Rophilier LAROCHE le 7-11-1884 à 5h du matin, propriétaire
âgé de 39 ans et demi, fils naturel de feu Henry LAROCHE
père et de feue Améthysthe VASTEY.
déclaration même jour par Edmond LAROCHE, commerçant, neveu
du décédé et Charles LEROY, 24 ans, commerçant
1894
Acte # 150
Décès de Marie Claire Zantucia LECONTE,
agée de 37 ans, le 29 novembre 1894, fille naturelle de Cinna LECONTE
et de Florilia
Il s'agit de la s?ur de Cincinnatus LECONTE, celui qui fut président
de la République.
1897
Acte # 1
+ Marie Joseph Justine Georgina BASTIEN,
le 1-1-1897 épouse Edgard LAROCHE, âgée de 28
ans, couturière, née et domiciliée au Cap-Haitien, fille
naturelle de Tharnasse BASTIEN et de Elida DESPEROUX.
Acte# 29
+ Elide LAROCHE, épouse Albaret LAROCHE,
le 17 février 1897, à 33 ans, fille légitime de Henry
LAROCHE, propriétaire domicilié au Cap et de feue Elida
BACKER.
Décédée à la maison de son père Rue du Hasard.
Acte # 110
+ Bertrand LAROCHE, à 11h30 du matin, le 4-8-1897, âgé
de 32 ans, spéculateur en denrées, fils naturel de Madame GONEL,
repasseuse, domicilié en cette ville dans maison sise Rue Royale et rue
du Hasard
Sa mère est en fait Lisettine FRANCOIS et son père, Henry LAROCHE
père. Ils ont eu également Euzélie LAROCHE, mère de
Joseph Lemercier LAROCHE, mort sur le Titanic.
Bertrand Laroche
BIBLIOGRAPHIE Registres d'état civil du Cap-Haïtien
L'Illusion Héroique de Marc PEAN
Letter de Peter Gottlieb BUHROW relatant le tremblement de terre de 1842
Henry Christophe dans l'histoire d'Haïti de Vergniaud LECONTE
Brief notices of Hayti de Joseph CANDLER
Les mémoires de Jean Demesvar Delorme Grandes lignes de l'Histoire de l'État civil en France. Les grandes ordonnances royales. La codification progressive de l'état
civil apparaît avec les grandes ordonnances consacrées à
l'organisation de la justice. C'est dans celle de Villers-Cotterêts
du 15 août 1539, appelée parfois la « Guillelmine »
du nom du chancelier Guillaume Poyet, que seront promulguées les premières
instructions gouvernementales sur l'état civil. L'article 51 prévoit
la tenue de registres de baptêmes « qui contiendront le temps
et l'heure de la nativité ». L'article 53 prescrit que « les
curés seront tenus mettre lesdicts registres par chacun an devers le
greffe ». Outre ce souci de précision et de conservation, cette
ordonnance est remarquable en ce sens que, décrétant que les nouveaux-nés
seront déclarés sous le nom de leur père, elle va instituer
la pérennité des patronymes. Cependant, son application allait
être des plus médiocres, malgré les compléments apportés
par le Concile de Trente (1545-1563) qui fait obligation de mentionner dans
les actes de baptêmes les noms des parrains.
C'est seulement à partir d'Henri III et de l'ordonnance de Blois
rendue en mai 1579 que les curés tiennent régulièrement
les registres de sépultures pour éviter le recours à la
preuve par témoins en justice, et de registres de mariages pour lutter
contre les unions clandestines. Du XVI e siècle à la
Première Guerre mondiale, les légitimations sont contenues dans
le corps même de l'acte. La grande majorité des registres paroissiaux
remonte au XVIIe siècle.
La négligence mise par les curés à la rédaction
des actes et à la conservation des registres amènera le pouvoir
royal à prendre d'autres mesures. L'ordonnance de Saint-Germain d'avril
1667, appelée souvent « code Louis », prescrit
d'une part la tenue des registres en double exemplaire, et le dépôt
du second au greffe du bailliage ou de la sénéchaussée,
donc à une institution non pas ecclésiastique mais civile. Elle
s'attache d'autre part à uniformiser la rédaction des actes. Ainsi,
les baptêmes doivent indiquer le jour de la naissance, le prénom
de l'enfant, le nom des parents et celui des parrain et marraine; les actes
de mariage, les noms, prénoms, professions et domiciles des époux,
les noms des parents, des quatre témoins et leur degré de parenté.
Les actes de sépulture, établis en présence de deux témoins
ou amis, doivent faire mention du jour du décès. Cette volonté
de réglementation se retrouve dans la création, en octobre 1691,
D'offices de greffiers, gardes et conservateurs des registres. Des formulaires
sont remis aux prêtres dans un souci d'uniformité.
Cependant, le premier texte officiel entièrement consacré à
l'état civil est la déclaration royale du 9 avril 1736,
reprenant et précisant les textes antérieurs. Ainsi le roi enjoint-il
de tenir les registres en deux minutes, signées chacune par les parties.
Auparavant, malgré des directives répétées, les
curés omettaient souvent la tenue du deuxième exemplaire. Tous
les actes doivent être inscrits à la suite, sans blanc. Cette déclaration,
qui revient de façon sur la manière de rédiger les actes,
est à l'origine même de l'état civil. Des lors, les registres
de catholicité seront toujours tenus en deux exemplaires et le double
régulièrement versé au greffe.
Source : Pierre Nicolas. « Histoire de l'état civil ».
La généalogie, histoire et pratique (sous la direction de Joseph
Valynseele). Larousse, Histoire. Larousse 1991. Du notariat de Saint-Domingue. La Table alphabétique des notaires de Saint-Domingue par paroisses
retient 32 notaires en exercice au Cap. Le plus ancien registre remonte en l'année1755.
Deux registres vont jusqu'en l'An XI (notaires : Compigny, Jean-Louis Michel).
Source : Notariat de Saint-Domingue, Archives françaises d'Outre-Mer,
Aix-en-.Provence.
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